2.21.2005

Le pape, convalescent, n'accordera pas d'audience générale mercredi

AFP | 21.02.05 | 13h44

Jean Paul II, convalescent, n'accordera pas mercredi sa traditionnelle audience générale hebdomadaire à cause du froid, mais s'adressera aux fidèles depuis son bureau, a annoncé lundi le Vatican."Le souverain pontife s'adressera depuis la fenêtre de son bureau aux fidèles rassemblés mercredi sur la place Saint-Pierre", a déclaré le porte-parole du pape, Joaquin Navarro-Valls.M. Navarro-Valls a précisé à l'AFP qu'il s'agissait d'une précaution "à cause du froid" recommandée par l'équipe médicale qui suit la convalescence du pape.Jean Paul II, 84 ans, a été hospitalisé pendant dix jours le 1er février dernier pour de graves problèmes respiratoires et pour une laryngo-trachéite aiguë.Le porte-parole du Saint-Siège a souligné que le pape a repris son activité normale et que de nombreuses audiences sont prévues dans son agenda au cours de la semaine.Jean Paul II est apparu dimanche en relative bonne forme pour la prière de l'Angelus, après une semaine d'absence en raison de la retraite spirituelle de Carême.Il a officié devant la fenêtre de son bureau, ouverte malgré le froid et a prononcé intégralement le message de l'Angélus, saluant à la fin en slovène et en italien les fidèles présents.La semaine précédente, il avait laissé un de ses collaborateurs lire ses messages, et s'était contenté de saluer les fidèles, de prononcer sa bénédiction et de leur souhaiter un "bon dimanche".Lundi matin, le souverain pontife a reçu six évêques espagnols venus au Vatican pour leur visite périodique "ad limina", au gouvernement central de l'Eglise, a indiqué le Vatican.Et Jean Paul II a ensuite souligné l'importance de la santé, "l'un des biens les plus importants", dans un message adressé lundi à Mgr Elio Sgreccia, président de l'Académie pontificale pour la vie."Certes, a-t-il affirmé, la santé n'est pas un bien absolu, surtout quand elle est entendue comme un simple bien-être physique, mythifié au point d'écarter ou d'oublier les biens supérieurs".Elle reste quand-même "l'un des biens les plus importants", au point "qu'elle ne peut être sacrifiée que pour atteindre des biens supérieurs, tels que le service de Dieu, ou le service à l'égard de la famille, du prochain ou de la société toute entière", a-t-il ajouté, ."La santé doit être protégée et soignée comme équilibre psycho-physique et spirituel de l'être humain. Le gaspillage de la santé à cause de désordres de différente nature, liés notamment à la dégradation morale de la personne, est une grave responsabilité éthique et morale", a-t-il averti.
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