Benoît XVI, un mois après l'élection
article publié le 18-05-2005 sur le site www.la-croix.com
Un mois après son élection, Benoît XVI a déjà imprimé un nouveau style. Le nouveau pape intervient moins souvent que son prédécesseur, mais ses orientations sont déjà clairement définies
Benoît XVI a été élu très vite, et massivement. Cela ne veut pas dire que le collège des cardinaux était unanime – un cardinal, d’ordinaire rangé dans l’aile libérale du collège cardinalice, serait, dit-on, rentré chez lui très abattu après ce conclave éclair. Mais la très large majorité qui l’a élu, et la confiance dont il est investi, lui donnent une grande liberté d’action. Ainsi peut-on tenter de dégager, à travers ce premier mois de ministère, des indices qui suggèrent des chemins pour le nouveau pontificat.
Le pape lui-même a été la première surprise. Hors des cercles informés, du petit monde des théologiens, qui connaissait vraiment Joseph Ratzinger ? La fonction difficile qu’il occupait – le gardien de la doctrine peut-il se rendre sympathique, sauf à ne pas remplir son office ? – a d’autant plus masqué l’homme derrière sa réputation qu’il l’a exercée longtemps.
Deux images, deux fois la même, ont suffi à ruiner cette ridicule épithète de Panzerkardinal dont il était trop facile d’affubler un prélat allemand amené par sa fonction à trancher des situations conflictuelles. Sa réserve et sa réelle timidité ne sont jamais mieux apparues qu’en ces deux instants où, tant aux obsèques de Jean-Paul II que pour la messe inaugurale de Benoît XVI, il est sorti de la pénombre rassurante de la basilique Saint-Pierre pour entrer dans la lumière éblouissante de la place Saint-Pierre, seul soudain face à l’immense foule.
Un homme peu habitué à la lumière
Tout de suite il a été clair que cet homme était en privé d’un abord affable mais pas préparé au contact physique de la foule. Au fil des jours, Benoît XVI s’est détendu, même s’il semble encore emprunté, seul, debout, à devoir saluer et bénir, parfois longuement, pendant que la voiture qui le porte serpente parmi les gens qui l’acclament. Le conseiller, l’ami proche, qui, sans pour autant travailler dans l’ombre, n’ignorait rien de la fonction papale telle que vécue par Jean-Paul II, n’est pas encore habitué à cette lumière. Mais sans avoir peut-être le sens de la foule de son prédécesseur, il s’adapte à un exercice auquel la théologie ne prépare pas vraiment.
Benoît XVI, on l’a dit, est timide. Mais quand il parle, il est transformé. Tous les évêques français venus l’an passé en visite ad limina ressortaient impressionnés de leur visite à la Congrégation pour la doctrine de la foi, sous le charme du cardinal Ratzinger et de ses réponses précises, claires et argumentées. Aujourd’hui, les Romains ont mesuré combien leur évêque est un théologien, un intellectuel de premier plan. Ses homélies sont denses et ont tout de suite fait sens dans un domaine où il était très attendu, celui de sa conception du ministère de Pierre. Des homélies de sa main, tant elles portent sa marque, construites, pédagogiques, à défaut d’être faciles à écouter.
À Rome aujourd’hui, on relit beaucoup les écrits théologiques du cardinal Ratzinger pour y chercher des pistes pour l’avenir. Quelques livres sont même en rupture de stock, comme son récent dialogue sur l’Europe, ses racines, le christianisme et le relativisme, avec le président du Sénat italien. Dans le quotidien de l’épiscopat Avvenire, Mgr Bruno Forte, archevêque de Chieti, souligne la dimension d’homme de dialogue du cardinal Ratzinger, qui ne cherche pas à imposer la vérité, mais «pose et accueille les vraies questions et n’offre jamais de réponses qui ne soient rigoureusement argumentées».
Un «pape ami de la raison»
Dès lors, comment s’étonner que ce «pape ami de la raison», titre de l’article de Mgr Forte dans le même journal, s’exprime libéré du carcan de sa fonction précédente. Son engagement réaffirmé pour l’œcuménisme le voit, pour prendre ce seul exemple, envoyer une lettre amicale aux réformés français en synode, qui notent tout de suite qu’il a employé à leur égard le mot Église.
Aux diplomates accrédités, il se dit prêt à nouer des relations avec les États qui ne l’ont pas encore fait et abritent d’importantes communautés chrétiennes. Une liste très éclairante : Chine, Vietnam, Corée du Nord, Arabie saoudite… Les juifs sont évoqués dès sa première homélie dans la Sixtine, le rabbin de Rome reçoit une lettre et Benoît XVI annonce comme une chose normale qu’il visitera la synagogue de Cologne lors des JMJ. Un pape allemand dans une synagogue brûlée par les nazis.
Dialogue donc, mais dialogue en vérité. Où chacun sait qui il est et quelle est sa foi, sans vouloir passer pour ce qu’il n’est pas. Jusque sur les premiers timbres du Vatican le représentant – ils seront émis le 24 mai – il le dit : «Nous avons un pape», «Tu es Pierre» et «Évêque de Rome». Les mots font sens : Benoît XVI n’a pas renoncé au dialogue sur la primauté que proposa Jean-Paul II dans Ut unum sint.
De même pour la collégialité : ce n’est sans doute pas un hasard si l’évêque de Rome, le jour où il prend possession de sa cathédrale, explique la différence entre le travail des savants théologiens et la potestas docendi, le pouvoir d’enseigner, «la voix de l’Église vivante, confiée à Pierre et au collège des apôtres jusqu’à la fin des temps». Le prochain Synode des évêques d’octobre, probablement dans un fonctionnement réformé, fournira peut-être quelques pistes supplémentaires.
Garder le temps de travailler
Benoît XVI enfin n’ignore pas qu’il a 78 ans révolus. Il veille à ne pas surcharger son emploi du temps – pas d’audiences privées pour des groupes – afin de trouver celui de travailler. Il voyagera, dès le 29 mai à Bari, dans le sud de l’Italie, mais sans doute pas au rythme de Jean-Paul II, plus jeune de vingt ans à son élection.
Le monde aussi a changé : Jean-Paul II privilégia la visite des Églises locales pour les encourager et les raffermir, Benoît XVI affronte aujourd’hui des problèmes devenus brûlants, touchant par exemple à la vie sous tous ses aspects. Il a déjà réaffirmé les principes, mais la rapide évolution des sciences exige une permanente adaptation pastorale.
Dès les premiers jours, le cardinal Camillo Ruini, vicaire du pape pour son diocèse, traduisait le sentiment des cardinaux : «Il va falloir s’habituer à une Église qui parle à voix haute parce que la situation l’impose, parce que c’est son devoir, plus encore que son droit.» Des mots qui portent, alors que le président de la Conférence épiscopale italienne invite les catholiques italiens à bloquer toute révision de la loi locale sur la bioéthique.
Yves PITETTE, à Rome
***
Les livres du cardinal Joseph Ratzinger
Frères dans le Christ, Éd. Cerf, 1962, (nouvelle édition 2005), 117 p., 14 euros.
La foi chrétienne hier et aujourd’hui, Éd. Cerf 1969, (nouvelle édition pour l’an 2000), 266 p., 25 euros.
Le Dieu de Jésus-Christ : méditations sur Dieu-Trinité, Éd. Fayard, 1977, 130 p., 9 euros.
L’unité de la foi et le pluralisme théologique, CLD, 1978, 150 p., 6,10 euros.
Vivre sa foi, Éd. Mame, 1981, 500 p., 18,30 euros.
Instruction sur quelques aspects de la théologie de la libération, Éd. Téqui, 1984, 72 p., 2 euros.
Les principes de la théologie catholique : esquisse et matériaux, Éd. Téqui, 1985, 444 p., 17,50 euros.
La célébration de la foi : essai sur la théologie du culte divin, Éd. Téqui, 1985, 150 p., 9,15 euros.
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre : quatre sermons de Carême à Munich sur la création et la chute, Éd. Fayard, 1986, 92 p., 9,50 euros.
Le Ressuscité : retraite au Vatican, Éd. DDB, 1986, 180 p., 15 euros.
Église, œcuménisme et politique, Fayard, 1987, 365 p., 18,60 euros.
La théologie de l’histoire de saint Bonaventure, Éd. PUF, 1988, 224 p., 14,50 euros.
Église et théologie, Éd. Mame, 1992, 220 p., 15 euros.
Regarder le Christ : exercices de foi, d’espérance et d’amour, Éd. Fayard, 1992, 153., 13,60 euros.
Appelés à la communion : comprendre l’Église aujourd’hui, Éd. Fayard, 1993, 188 p., 16,80 euros.
La mort et l’au-delà : court traité d’espérance chrétienne, Éd. Fayard, 1994, 308 p., 18,60 euros.
Petite introduction au Catéchisme de l’Église catholique, Éd. Cerf, 1995, 90 p., 11 euros.
Un chant nouveau pour le Seigneur : la foi dans le Christ et la liturgie aujourd’hui, Éd. Desclée, 1995, 262 p., 23 euros.
Un tournant pour l’Europe ? Diagnostics et pronostics sur la situation de l’Église et du monde, Éd. Flammarion/Saint-Augustin, 1996, 167 p., 15 euros.
Le sel de la terre, entretiens avec Peter Seewald, Éd. Flammarion/Cerf, 1997 (nouvelle édition 2005), 278 p., 20 euros.
Ma vie, souvenirs (1927-1977), Éd. Fayard, 1998, 144 p., 13 eurs.
L’unique alliance de Dieu et le pluralisme des religions, Éd. Parole et Silence, 1999, 105 p., 12,50 euros.
La fille de Sion, Parole et Silence/Cahiers de l’École Cathédrale, 2002, 11 p., 12,50 euros.
Chemin vers Jésus, Éd. Parole et Silence, 2004, 171 p., 19 euros.
Faire route avec Dieu, Éd. Parole et Silence, 2003, 281 p., 20 euros.
Un mois après son élection, Benoît XVI a déjà imprimé un nouveau style. Le nouveau pape intervient moins souvent que son prédécesseur, mais ses orientations sont déjà clairement définies
Benoît XVI a été élu très vite, et massivement. Cela ne veut pas dire que le collège des cardinaux était unanime – un cardinal, d’ordinaire rangé dans l’aile libérale du collège cardinalice, serait, dit-on, rentré chez lui très abattu après ce conclave éclair. Mais la très large majorité qui l’a élu, et la confiance dont il est investi, lui donnent une grande liberté d’action. Ainsi peut-on tenter de dégager, à travers ce premier mois de ministère, des indices qui suggèrent des chemins pour le nouveau pontificat.
Le pape lui-même a été la première surprise. Hors des cercles informés, du petit monde des théologiens, qui connaissait vraiment Joseph Ratzinger ? La fonction difficile qu’il occupait – le gardien de la doctrine peut-il se rendre sympathique, sauf à ne pas remplir son office ? – a d’autant plus masqué l’homme derrière sa réputation qu’il l’a exercée longtemps.
Deux images, deux fois la même, ont suffi à ruiner cette ridicule épithète de Panzerkardinal dont il était trop facile d’affubler un prélat allemand amené par sa fonction à trancher des situations conflictuelles. Sa réserve et sa réelle timidité ne sont jamais mieux apparues qu’en ces deux instants où, tant aux obsèques de Jean-Paul II que pour la messe inaugurale de Benoît XVI, il est sorti de la pénombre rassurante de la basilique Saint-Pierre pour entrer dans la lumière éblouissante de la place Saint-Pierre, seul soudain face à l’immense foule.
Un homme peu habitué à la lumière
Tout de suite il a été clair que cet homme était en privé d’un abord affable mais pas préparé au contact physique de la foule. Au fil des jours, Benoît XVI s’est détendu, même s’il semble encore emprunté, seul, debout, à devoir saluer et bénir, parfois longuement, pendant que la voiture qui le porte serpente parmi les gens qui l’acclament. Le conseiller, l’ami proche, qui, sans pour autant travailler dans l’ombre, n’ignorait rien de la fonction papale telle que vécue par Jean-Paul II, n’est pas encore habitué à cette lumière. Mais sans avoir peut-être le sens de la foule de son prédécesseur, il s’adapte à un exercice auquel la théologie ne prépare pas vraiment.
Benoît XVI, on l’a dit, est timide. Mais quand il parle, il est transformé. Tous les évêques français venus l’an passé en visite ad limina ressortaient impressionnés de leur visite à la Congrégation pour la doctrine de la foi, sous le charme du cardinal Ratzinger et de ses réponses précises, claires et argumentées. Aujourd’hui, les Romains ont mesuré combien leur évêque est un théologien, un intellectuel de premier plan. Ses homélies sont denses et ont tout de suite fait sens dans un domaine où il était très attendu, celui de sa conception du ministère de Pierre. Des homélies de sa main, tant elles portent sa marque, construites, pédagogiques, à défaut d’être faciles à écouter.
À Rome aujourd’hui, on relit beaucoup les écrits théologiques du cardinal Ratzinger pour y chercher des pistes pour l’avenir. Quelques livres sont même en rupture de stock, comme son récent dialogue sur l’Europe, ses racines, le christianisme et le relativisme, avec le président du Sénat italien. Dans le quotidien de l’épiscopat Avvenire, Mgr Bruno Forte, archevêque de Chieti, souligne la dimension d’homme de dialogue du cardinal Ratzinger, qui ne cherche pas à imposer la vérité, mais «pose et accueille les vraies questions et n’offre jamais de réponses qui ne soient rigoureusement argumentées».
Un «pape ami de la raison»
Dès lors, comment s’étonner que ce «pape ami de la raison», titre de l’article de Mgr Forte dans le même journal, s’exprime libéré du carcan de sa fonction précédente. Son engagement réaffirmé pour l’œcuménisme le voit, pour prendre ce seul exemple, envoyer une lettre amicale aux réformés français en synode, qui notent tout de suite qu’il a employé à leur égard le mot Église.
Aux diplomates accrédités, il se dit prêt à nouer des relations avec les États qui ne l’ont pas encore fait et abritent d’importantes communautés chrétiennes. Une liste très éclairante : Chine, Vietnam, Corée du Nord, Arabie saoudite… Les juifs sont évoqués dès sa première homélie dans la Sixtine, le rabbin de Rome reçoit une lettre et Benoît XVI annonce comme une chose normale qu’il visitera la synagogue de Cologne lors des JMJ. Un pape allemand dans une synagogue brûlée par les nazis.
Dialogue donc, mais dialogue en vérité. Où chacun sait qui il est et quelle est sa foi, sans vouloir passer pour ce qu’il n’est pas. Jusque sur les premiers timbres du Vatican le représentant – ils seront émis le 24 mai – il le dit : «Nous avons un pape», «Tu es Pierre» et «Évêque de Rome». Les mots font sens : Benoît XVI n’a pas renoncé au dialogue sur la primauté que proposa Jean-Paul II dans Ut unum sint.
De même pour la collégialité : ce n’est sans doute pas un hasard si l’évêque de Rome, le jour où il prend possession de sa cathédrale, explique la différence entre le travail des savants théologiens et la potestas docendi, le pouvoir d’enseigner, «la voix de l’Église vivante, confiée à Pierre et au collège des apôtres jusqu’à la fin des temps». Le prochain Synode des évêques d’octobre, probablement dans un fonctionnement réformé, fournira peut-être quelques pistes supplémentaires.
Garder le temps de travailler
Benoît XVI enfin n’ignore pas qu’il a 78 ans révolus. Il veille à ne pas surcharger son emploi du temps – pas d’audiences privées pour des groupes – afin de trouver celui de travailler. Il voyagera, dès le 29 mai à Bari, dans le sud de l’Italie, mais sans doute pas au rythme de Jean-Paul II, plus jeune de vingt ans à son élection.
Le monde aussi a changé : Jean-Paul II privilégia la visite des Églises locales pour les encourager et les raffermir, Benoît XVI affronte aujourd’hui des problèmes devenus brûlants, touchant par exemple à la vie sous tous ses aspects. Il a déjà réaffirmé les principes, mais la rapide évolution des sciences exige une permanente adaptation pastorale.
Dès les premiers jours, le cardinal Camillo Ruini, vicaire du pape pour son diocèse, traduisait le sentiment des cardinaux : «Il va falloir s’habituer à une Église qui parle à voix haute parce que la situation l’impose, parce que c’est son devoir, plus encore que son droit.» Des mots qui portent, alors que le président de la Conférence épiscopale italienne invite les catholiques italiens à bloquer toute révision de la loi locale sur la bioéthique.
Yves PITETTE, à Rome
***
Les livres du cardinal Joseph Ratzinger
Frères dans le Christ, Éd. Cerf, 1962, (nouvelle édition 2005), 117 p., 14 euros.
La foi chrétienne hier et aujourd’hui, Éd. Cerf 1969, (nouvelle édition pour l’an 2000), 266 p., 25 euros.
Le Dieu de Jésus-Christ : méditations sur Dieu-Trinité, Éd. Fayard, 1977, 130 p., 9 euros.
L’unité de la foi et le pluralisme théologique, CLD, 1978, 150 p., 6,10 euros.
Vivre sa foi, Éd. Mame, 1981, 500 p., 18,30 euros.
Instruction sur quelques aspects de la théologie de la libération, Éd. Téqui, 1984, 72 p., 2 euros.
Les principes de la théologie catholique : esquisse et matériaux, Éd. Téqui, 1985, 444 p., 17,50 euros.
La célébration de la foi : essai sur la théologie du culte divin, Éd. Téqui, 1985, 150 p., 9,15 euros.
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre : quatre sermons de Carême à Munich sur la création et la chute, Éd. Fayard, 1986, 92 p., 9,50 euros.
Le Ressuscité : retraite au Vatican, Éd. DDB, 1986, 180 p., 15 euros.
Église, œcuménisme et politique, Fayard, 1987, 365 p., 18,60 euros.
La théologie de l’histoire de saint Bonaventure, Éd. PUF, 1988, 224 p., 14,50 euros.
Église et théologie, Éd. Mame, 1992, 220 p., 15 euros.
Regarder le Christ : exercices de foi, d’espérance et d’amour, Éd. Fayard, 1992, 153., 13,60 euros.
Appelés à la communion : comprendre l’Église aujourd’hui, Éd. Fayard, 1993, 188 p., 16,80 euros.
La mort et l’au-delà : court traité d’espérance chrétienne, Éd. Fayard, 1994, 308 p., 18,60 euros.
Petite introduction au Catéchisme de l’Église catholique, Éd. Cerf, 1995, 90 p., 11 euros.
Un chant nouveau pour le Seigneur : la foi dans le Christ et la liturgie aujourd’hui, Éd. Desclée, 1995, 262 p., 23 euros.
Un tournant pour l’Europe ? Diagnostics et pronostics sur la situation de l’Église et du monde, Éd. Flammarion/Saint-Augustin, 1996, 167 p., 15 euros.
Le sel de la terre, entretiens avec Peter Seewald, Éd. Flammarion/Cerf, 1997 (nouvelle édition 2005), 278 p., 20 euros.
Ma vie, souvenirs (1927-1977), Éd. Fayard, 1998, 144 p., 13 eurs.
L’unique alliance de Dieu et le pluralisme des religions, Éd. Parole et Silence, 1999, 105 p., 12,50 euros.
La fille de Sion, Parole et Silence/Cahiers de l’École Cathédrale, 2002, 11 p., 12,50 euros.
Chemin vers Jésus, Éd. Parole et Silence, 2004, 171 p., 19 euros.
Faire route avec Dieu, Éd. Parole et Silence, 2003, 281 p., 20 euros.
<< Home