Un bulletin médical sur la santé du pape attendu lundi
[lundi 07 février 2005 - 07h24 heure de Paris]
Après l'apparition de Jean Paul II à la fenêtre de sa chambre d'hôpital, le Vatican devait publier lundi son premier bulletin de santé depuis trois jours et, éventuellement, donner une indication sur le moment où le pape pourra quitter l'hôpital.
Lundi, à 11h00 GMT, le porte-parole du Vatican Joaquin Navarro-Valls lira le quatrième bulletin sur la santé de Jean Paul II, 84 ans, hospitalisé mardi dernier pour de graves troubles respiratoires à la polyclinique Gemelli qui a connu une sixième nuit calme.
Le bulletin de santé devrait confirmer l'amélioration progressive de la santé du chef de l'Eglise catholique, que le Vatican a voulu manifester aux yeux de tous en le faisant apparaître, pendant une dizaine de minutes dimanche, à la fenêtre de sa chambre de l'hôpital Gemelli.
La prochaine étape désormais est de savoir quand le souverain pontife pourra quitter l'hôpital. La semaine dernière M. Navarro-Valls avait laissé entendre que l'hospitalisation de Jean Paul II, transféré d'urgence au Gemelli mardi soir, pourrait durer une semaine.
"Il est certain que le pape surmontera cette crise", affirme lundi dans le quotidien La Repubblica le professeur Corrado Manni, médecin anesthésiste du pape lors de six interventions chirurgicales dans le passé. Selon des indiscrétions médicales, l'état du pape, désormais dans une phase de convalescence, est "rassurant". Ses dernières analyses sont normales et il s'alimente normalement.
La première apparition publique du pape depuis son hospitalisation, attendue dans le monde entier, a rassuré et apaisé les inquiétudes immédiates sur son état. "Le fait que le pape se soit montré aujourd'hui est de bon augure. Cela signifie que nous pouvons être tranquilles.", a ainsi déclaré Mgr Francesco Lambiasi, un responsable de l'Action catholique italienne. Mais, en se montrant, Jean Paul II n'a pas levé tous les doutes sur sa santé et les séquelles de cette nouvelle alerte grave. Pour le professeur Manni, Karol Wojtyla n'est d'ailleurs pas à l'abri "d'une rechute analogue dans l'avenir".
Le pape est apparu pâle et affaibli et n'a pu prononcer que quelques mots de sa bénédiction d'une voix rauque qui s'est transformée en une sorte de râle. Plusieurs médias ont d'ailleurs affirmé qu'un enregistrement de sa voix est venu au secours de Jean Paul II, mais le Vatican a vivement démenti, déclarant qu'une telle affirmation "n'avait aucun sens". Répondant aux interrogations dans le monde entier sur sa capacité à continuer à diriger l'Eglise, Jean Paul II a souligné, dans un message lu par un de ses plus proches collaborateurs, qu'il continuait "même à l'hôpital (...) à servir l'Eglise et le monde entier".
Mais il est aussi apparu clairement qu'il n'était pas guéri et que sa santé demeurait très fragile, à la merci des conséquences de l'âge et de la maladie de Parkinson dont il souffre depuis des années. L'annonce, ou pas, dans les prochains jours de son retour au Vatican constituera une indication de l'évolution de son état. Et, même rentré au Vatican il lui faudra encore se reposer. Le Vatican a annulé ces derniers jours ses prochains engagements. Ce n'est pas Jean Paul II, mais le numéro deux du Vatican, le cardinal Secrétaire d'Etat Angelo Sodano, qui rencontrera mardi la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.
Et, contrairement à son habitude, le pape ne présidera pas le lendemain, en la basilique Saint-Pierre, la traditionnelle cérémonie du mercredi des Cendres qui ouvre la période du Carême, quarante jour avant les fêtes de Pâques. Le calendrier religieux devrait ensuite être favorable à sa convalescence. En raison des exercices spirituels du Carême, il n'a pas d'autres apparitions publiques prévues dans les deux prochaines semaines que le rendez-vous dominical de la prière de l'Angelus.
Après l'apparition de Jean Paul II à la fenêtre de sa chambre d'hôpital, le Vatican devait publier lundi son premier bulletin de santé depuis trois jours et, éventuellement, donner une indication sur le moment où le pape pourra quitter l'hôpital.
Lundi, à 11h00 GMT, le porte-parole du Vatican Joaquin Navarro-Valls lira le quatrième bulletin sur la santé de Jean Paul II, 84 ans, hospitalisé mardi dernier pour de graves troubles respiratoires à la polyclinique Gemelli qui a connu une sixième nuit calme.
Le bulletin de santé devrait confirmer l'amélioration progressive de la santé du chef de l'Eglise catholique, que le Vatican a voulu manifester aux yeux de tous en le faisant apparaître, pendant une dizaine de minutes dimanche, à la fenêtre de sa chambre de l'hôpital Gemelli.
La prochaine étape désormais est de savoir quand le souverain pontife pourra quitter l'hôpital. La semaine dernière M. Navarro-Valls avait laissé entendre que l'hospitalisation de Jean Paul II, transféré d'urgence au Gemelli mardi soir, pourrait durer une semaine.
"Il est certain que le pape surmontera cette crise", affirme lundi dans le quotidien La Repubblica le professeur Corrado Manni, médecin anesthésiste du pape lors de six interventions chirurgicales dans le passé. Selon des indiscrétions médicales, l'état du pape, désormais dans une phase de convalescence, est "rassurant". Ses dernières analyses sont normales et il s'alimente normalement.
La première apparition publique du pape depuis son hospitalisation, attendue dans le monde entier, a rassuré et apaisé les inquiétudes immédiates sur son état. "Le fait que le pape se soit montré aujourd'hui est de bon augure. Cela signifie que nous pouvons être tranquilles.", a ainsi déclaré Mgr Francesco Lambiasi, un responsable de l'Action catholique italienne. Mais, en se montrant, Jean Paul II n'a pas levé tous les doutes sur sa santé et les séquelles de cette nouvelle alerte grave. Pour le professeur Manni, Karol Wojtyla n'est d'ailleurs pas à l'abri "d'une rechute analogue dans l'avenir".
Le pape est apparu pâle et affaibli et n'a pu prononcer que quelques mots de sa bénédiction d'une voix rauque qui s'est transformée en une sorte de râle. Plusieurs médias ont d'ailleurs affirmé qu'un enregistrement de sa voix est venu au secours de Jean Paul II, mais le Vatican a vivement démenti, déclarant qu'une telle affirmation "n'avait aucun sens". Répondant aux interrogations dans le monde entier sur sa capacité à continuer à diriger l'Eglise, Jean Paul II a souligné, dans un message lu par un de ses plus proches collaborateurs, qu'il continuait "même à l'hôpital (...) à servir l'Eglise et le monde entier".
Mais il est aussi apparu clairement qu'il n'était pas guéri et que sa santé demeurait très fragile, à la merci des conséquences de l'âge et de la maladie de Parkinson dont il souffre depuis des années. L'annonce, ou pas, dans les prochains jours de son retour au Vatican constituera une indication de l'évolution de son état. Et, même rentré au Vatican il lui faudra encore se reposer. Le Vatican a annulé ces derniers jours ses prochains engagements. Ce n'est pas Jean Paul II, mais le numéro deux du Vatican, le cardinal Secrétaire d'Etat Angelo Sodano, qui rencontrera mardi la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.
Et, contrairement à son habitude, le pape ne présidera pas le lendemain, en la basilique Saint-Pierre, la traditionnelle cérémonie du mercredi des Cendres qui ouvre la période du Carême, quarante jour avant les fêtes de Pâques. Le calendrier religieux devrait ensuite être favorable à sa convalescence. En raison des exercices spirituels du Carême, il n'a pas d'autres apparitions publiques prévues dans les deux prochaines semaines que le rendez-vous dominical de la prière de l'Angelus.
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