L'état de santé du pape serait stable, selon des agences italiennes
ROME (CP) - Après s'être aggravé jeudi soir, l'état de santé du pape Jean Paul II était "stable" et le souverain pontife aurait même manifesté une première réaction positive, selon des agences italiennes.
Le Vatican a annoncé jeudi soir que le souverain pontife souffrait d'une forte fièvre en raison d'une infection urinaire. L'agence italienne ANSA a pour sa part indiqué qu'il a "manifesté une première réaction positive" à un traitement antibiotique. Tôt vendredi, une autre agence italienne, Apcom, avait rapporté que la condition du pape était "stable", sans citer ses sources.
"Le Saint-Père a été touché aujourd'hui par une forte fièvre causée par une infection du système urinaire", avait précisé jeudi à l'Associated Press le porte-parole du Vatican Joaquin Navarro-Valls.
"Une thérapie par antibiotique a débuté (...) La situation médicale est strictement contrôlée par l'équipe médicale du Vatican qui prend soin de lui".
Selon Apcom, des rumeurs indiquent que Jean Paul II a reçu les derniers sacrements. Le Vatican n'a pu être joint dans l'immédiat pour confirmer cette information. Un peu plus tôt, les agences de presse italiennes avaient affirmé que le pape souffrait d'une chute de tension inquiétante.
Le chef des urgences de l'hôpital de Gemelli à Rome a démenti formellement toute admission du pape dans ses services "pour le moment", selon l'agence ANSA. "Pour le moment, aucune admission à la polyclinique Gemelli", a précisé le Dr Rodolfo Proietti.
Cette déclaration peut vouloir dire que l'équipe médicale du Vatican est sûre de pouvoir faire face à toute nouvelle crise grâce l'équipement très sophistiqué du Vatican. Mais cela peut aussi vouloir dire que la condition physique du pape s'est tellement dégradée qu'il serait préférable de ne pas le déplacer dans l'immédiat.
Marco Politi, le journaliste spécialiste du Vatican au quotidien romain La Republica, a écrit dans l'édition de vendredi que le sacrement aurait été administré par l'archevêque polonais Stanislaw Dziwisz qui est son secrétaire personnel. Dziwisz a donné au pontife le même sacrement le 24 février avant sa trachéotomie à l'hôpital Gemelli, déclare le quotidien.
Les lumières sont restées allumées jusqu'à environ 23h dans les appartements du souverain pontife, au-dessus de la Place Saint-Pierre. Des voitures de police et autres véhicules pouvaient être aperçus entrant et sortant du Vatican, et un petit groupe d'Italiens commençaient à se rassembler sur la place.
Jean-Paul II a été hospitalisé d'urgence deux fois au cours du mois de février pour des problèmes respiratoires avant de subir une trachéotomie le 24 février. Il souffre par ailleurs d'une forme sévère de la maladie de Parkinson. Mercredi, le Vatican a annoncé qu'il était nourri par une sonde naso-gastrique et qu'il poursuivait sa convalescence de façon "lente et progressive".
Le relationniste du Vatican, Joaquin Navarro-Valls, a ajouté que le chef de l'Eglise catholique suivait un traitement antibiotique "approprié".
En langage médical, "approprié" fait référence à un choix particulier d'antibiotiques fondé sur une analyse en laboratoire du type de bactéries qui cause l'infection.
Le Vatican a annoncé jeudi soir que le souverain pontife souffrait d'une forte fièvre en raison d'une infection urinaire. L'agence italienne ANSA a pour sa part indiqué qu'il a "manifesté une première réaction positive" à un traitement antibiotique. Tôt vendredi, une autre agence italienne, Apcom, avait rapporté que la condition du pape était "stable", sans citer ses sources.
"Le Saint-Père a été touché aujourd'hui par une forte fièvre causée par une infection du système urinaire", avait précisé jeudi à l'Associated Press le porte-parole du Vatican Joaquin Navarro-Valls.
"Une thérapie par antibiotique a débuté (...) La situation médicale est strictement contrôlée par l'équipe médicale du Vatican qui prend soin de lui".
Selon Apcom, des rumeurs indiquent que Jean Paul II a reçu les derniers sacrements. Le Vatican n'a pu être joint dans l'immédiat pour confirmer cette information. Un peu plus tôt, les agences de presse italiennes avaient affirmé que le pape souffrait d'une chute de tension inquiétante.
Le chef des urgences de l'hôpital de Gemelli à Rome a démenti formellement toute admission du pape dans ses services "pour le moment", selon l'agence ANSA. "Pour le moment, aucune admission à la polyclinique Gemelli", a précisé le Dr Rodolfo Proietti.
Cette déclaration peut vouloir dire que l'équipe médicale du Vatican est sûre de pouvoir faire face à toute nouvelle crise grâce l'équipement très sophistiqué du Vatican. Mais cela peut aussi vouloir dire que la condition physique du pape s'est tellement dégradée qu'il serait préférable de ne pas le déplacer dans l'immédiat.
Marco Politi, le journaliste spécialiste du Vatican au quotidien romain La Republica, a écrit dans l'édition de vendredi que le sacrement aurait été administré par l'archevêque polonais Stanislaw Dziwisz qui est son secrétaire personnel. Dziwisz a donné au pontife le même sacrement le 24 février avant sa trachéotomie à l'hôpital Gemelli, déclare le quotidien.
Les lumières sont restées allumées jusqu'à environ 23h dans les appartements du souverain pontife, au-dessus de la Place Saint-Pierre. Des voitures de police et autres véhicules pouvaient être aperçus entrant et sortant du Vatican, et un petit groupe d'Italiens commençaient à se rassembler sur la place.
Jean-Paul II a été hospitalisé d'urgence deux fois au cours du mois de février pour des problèmes respiratoires avant de subir une trachéotomie le 24 février. Il souffre par ailleurs d'une forme sévère de la maladie de Parkinson. Mercredi, le Vatican a annoncé qu'il était nourri par une sonde naso-gastrique et qu'il poursuivait sa convalescence de façon "lente et progressive".
Le relationniste du Vatican, Joaquin Navarro-Valls, a ajouté que le chef de l'Eglise catholique suivait un traitement antibiotique "approprié".
En langage médical, "approprié" fait référence à un choix particulier d'antibiotiques fondé sur une analyse en laboratoire du type de bactéries qui cause l'infection.
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