L'état du pape s'est stabilisé après une grave dégradation
CITÉ DU VATICAN - L'état du pape s'est brusquement dégradé jeudi soir suite à une infection urinaire. Selon plusieurs sources, il aurait reçu l'extrême onction. Son état s'est toutefois stabilisé dans la nuit grâce à des antibiotiques.
«Le souverain pontife semble bien réagir aux antibiotiques qui lui ont été administrés et son état de santé semble s'être stabilisé», a indiqué dans la nuit la radio du Vatican. Quelques heures plus tôt, en des termes particulièrement alarmistes, le Vatican avait annoncé que le pape, âgé de 84 ans, était atteint d'une très forte fièvre liée à une infection urinaire.
Un des ses médecins a aussi déclaré à l'agence de presse ANSA que le pape allait «mal, très mal». Dans le même temps, les médias italiens ont affirmé qu'il aurait reçu les derniers sacrements, ce que n'a pas voulu commenter le Vatican.
Vendredi matin, la seule lumière allumée dans son appartement au 3ème étage du palais pontifical était celle de la chambre médicalisée aménagée à côté de sa chambre à coucher. Des médecins sont restés à son chevet jusqu'aux premières heures alors que des centaines de fidèles rassemblés sur la place Saint Pierre priaient.
Selon des sources médicales citées par Ansa, le pape a bien réagi au traitement qui lui est prodigué, son état demeurant toutefois extrêmement grave. Les prochaines 24 heures devraient être déterminantes.
Les médias italiens ont indiqué que sa température a atteint jeudi en fin d'après-midi une pointe à 40°C. Des spécialistes craignent que son infection ne se soit étendue à son système sanguin, ce qui pourrait lui être fatal étant donnée sa fragilité physique.
Jean Paul II qui se remet difficilement d'une trachéotomie destinée à l'aider à respirer, n'a pas été hospitalisé malgré la gravité de son état. Selon une information non confirmée rapportée par les médias, il serait trop faible pour qu'on le déplace.
Quelques heures auparavant, le cardinal Christoph Schönborn, l'archevêque de Vienne, considéré comme un successeur potentiel du souverain pontife, avait déclaré à l'agence de presse autrichienne APA que le pape «s'approchait, si tant est qu'une personne puisse le dire, de la fin de son existence». Schönborn a dit espérer pour le pape que «l'heure de la délivrance arrive».
Le souverain pontife a subi le 24 février une trachéotomie destinée à lui insérer un tube dans la gorge afin qu'il puisse respirer plus facilement. Il n'a pas prononcé un mot en public depuis, ce qui a paru susciter chez lui une grande frustration.
© ATS
«Le souverain pontife semble bien réagir aux antibiotiques qui lui ont été administrés et son état de santé semble s'être stabilisé», a indiqué dans la nuit la radio du Vatican. Quelques heures plus tôt, en des termes particulièrement alarmistes, le Vatican avait annoncé que le pape, âgé de 84 ans, était atteint d'une très forte fièvre liée à une infection urinaire.
Un des ses médecins a aussi déclaré à l'agence de presse ANSA que le pape allait «mal, très mal». Dans le même temps, les médias italiens ont affirmé qu'il aurait reçu les derniers sacrements, ce que n'a pas voulu commenter le Vatican.
Vendredi matin, la seule lumière allumée dans son appartement au 3ème étage du palais pontifical était celle de la chambre médicalisée aménagée à côté de sa chambre à coucher. Des médecins sont restés à son chevet jusqu'aux premières heures alors que des centaines de fidèles rassemblés sur la place Saint Pierre priaient.
Selon des sources médicales citées par Ansa, le pape a bien réagi au traitement qui lui est prodigué, son état demeurant toutefois extrêmement grave. Les prochaines 24 heures devraient être déterminantes.
Les médias italiens ont indiqué que sa température a atteint jeudi en fin d'après-midi une pointe à 40°C. Des spécialistes craignent que son infection ne se soit étendue à son système sanguin, ce qui pourrait lui être fatal étant donnée sa fragilité physique.
Jean Paul II qui se remet difficilement d'une trachéotomie destinée à l'aider à respirer, n'a pas été hospitalisé malgré la gravité de son état. Selon une information non confirmée rapportée par les médias, il serait trop faible pour qu'on le déplace.
Quelques heures auparavant, le cardinal Christoph Schönborn, l'archevêque de Vienne, considéré comme un successeur potentiel du souverain pontife, avait déclaré à l'agence de presse autrichienne APA que le pape «s'approchait, si tant est qu'une personne puisse le dire, de la fin de son existence». Schönborn a dit espérer pour le pape que «l'heure de la délivrance arrive».
Le souverain pontife a subi le 24 février une trachéotomie destinée à lui insérer un tube dans la gorge afin qu'il puisse respirer plus facilement. Il n'a pas prononcé un mot en public depuis, ce qui a paru susciter chez lui une grande frustration.
© ATS
<< Home