L'état du pape semble stabilisé, selon Radio Vatican
ROME (AP) - L'état de Jean Paul II semblait s'être stabilisé vendredi matin, selon Radio Vatican, qui précisait que le pape réagissait aux antibiotiques après avoir développé une forte fièvre provoquée par une infection urinaire.
L'état de santé du souverain pontife s'est brutalement aggravé jeudi soir alors que le Vatican avait annoncé mercredi qu'il était désormais alimenté par une sonde nasale.
D'après le quotidien romain «La Repubblica», son secrétaire particulier, l'archevêque polonais Stanislaw Dziwisz lui a donné les derniers sacrements. Toutefois, l'extrême onction, souvent perçue comme le signe d'une mort imminente, peut être administrée en cas de grave maladie et peut être répétée. Selon «La Repubblica», Jean Paul II avait ainsi reçu ce sacrement le 24 février dernier, juste avant qu'il subisse une trachéotomie à la clinique Gemelli de Rome.
Jeudi soir, le Vatican avait annoncé que Jean Paul II avait été touché par «une forte fièvre causée par une infection du système urinaire». Le porte-parole du Vatican Joaquin Navarro-Valls avait précisé à l'Associated Press qu'»une thérapie par antibiotique a débuté» et que «la situation médicale est strictement contrôlée par l'équipe médicale du Vatican qui prend soin de lui».
Le chef des urgences de l'hôpital de Gemelli à Rome a démenti formellement toute admission du pape dans ses services «pour le moment», selon l'agence ANSA. «Pour le moment, aucune admission à la polyclinique Gemelli», a précisé le Dr Rodolfo Proietti.
Cette déclaration peut vouloir dire que l'équipe médicale du Vatican est sûre de pouvoir faire face à toute nouvelle crise grâce l'équipement très sophistiqué du Vatican. Mais cela peut aussi vouloir dire que la condition physique du pape s'est tellement dégradée qu'il serait préférable de ne pas le déplacer dans l'immédiat.
Les lumières sont restées allumées jusqu'à environ 23h dans les appartements du souverain pontife, au-dessus de la Place Saint-Pierre. Des voitures de police et autres véhicules pouvaient être aperçus entrant et sortant du Vatican, et un petit groupe d'Italiens commençaient à se rassembler sur la place.
Jean-Paul II a été hospitalisé d'urgence deux fois au cours du mois de février pour des problèmes respiratoires avant de subir une trachéotomie le 24 février. Il souffre par ailleurs d'une forme sévère de la maladie de Parkinson. Mercredi, le Vatican a annoncé qu'il était nourri par une sonde naso-gastrique et qu'il poursuivait sa convalescence de façon «lente et progressive». AP
ir/v864
© AP - The Associated Press. Tous droits réservés.
L'état de santé du souverain pontife s'est brutalement aggravé jeudi soir alors que le Vatican avait annoncé mercredi qu'il était désormais alimenté par une sonde nasale.
D'après le quotidien romain «La Repubblica», son secrétaire particulier, l'archevêque polonais Stanislaw Dziwisz lui a donné les derniers sacrements. Toutefois, l'extrême onction, souvent perçue comme le signe d'une mort imminente, peut être administrée en cas de grave maladie et peut être répétée. Selon «La Repubblica», Jean Paul II avait ainsi reçu ce sacrement le 24 février dernier, juste avant qu'il subisse une trachéotomie à la clinique Gemelli de Rome.
Jeudi soir, le Vatican avait annoncé que Jean Paul II avait été touché par «une forte fièvre causée par une infection du système urinaire». Le porte-parole du Vatican Joaquin Navarro-Valls avait précisé à l'Associated Press qu'»une thérapie par antibiotique a débuté» et que «la situation médicale est strictement contrôlée par l'équipe médicale du Vatican qui prend soin de lui».
Le chef des urgences de l'hôpital de Gemelli à Rome a démenti formellement toute admission du pape dans ses services «pour le moment», selon l'agence ANSA. «Pour le moment, aucune admission à la polyclinique Gemelli», a précisé le Dr Rodolfo Proietti.
Cette déclaration peut vouloir dire que l'équipe médicale du Vatican est sûre de pouvoir faire face à toute nouvelle crise grâce l'équipement très sophistiqué du Vatican. Mais cela peut aussi vouloir dire que la condition physique du pape s'est tellement dégradée qu'il serait préférable de ne pas le déplacer dans l'immédiat.
Les lumières sont restées allumées jusqu'à environ 23h dans les appartements du souverain pontife, au-dessus de la Place Saint-Pierre. Des voitures de police et autres véhicules pouvaient être aperçus entrant et sortant du Vatican, et un petit groupe d'Italiens commençaient à se rassembler sur la place.
Jean-Paul II a été hospitalisé d'urgence deux fois au cours du mois de février pour des problèmes respiratoires avant de subir une trachéotomie le 24 février. Il souffre par ailleurs d'une forme sévère de la maladie de Parkinson. Mercredi, le Vatican a annoncé qu'il était nourri par une sonde naso-gastrique et qu'il poursuivait sa convalescence de façon «lente et progressive». AP
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