Une procédure très formelle pour vérifier la mort
(Reuter.)
[02 avril 2005]
Le Vatican dispose d'une procédure clairement établie pour vérifier la mort d'un pape. Le père Thomas Reese, rédacteur en chef d'America, une revue catholique, et auteur d'un ouvrage sur les arcanes du Vatican, en a décrit les étapes.
Dès que le Pape aura rendu l'âme, le préfet de la Maison pontificale, Mgr James Harvey, informera le «camerlingue», le cardinal Eduardo Martinez Somalo. C'est lui qui certifiera la mort du Souverain Pontife. Cette vérification ne peut se dérouler qu'en présence du maître des cérémonies pontificales, MgrPiero Marini, des prêtres et du secrétaire de la chambre apostolique. Ce dernier signe alors le certificat de décès.
Le camerlingue prévient ensuite le vicaire de Rome, le cardinal Camillo Ruini, qui se charge d'annoncer la nouvelle au peuple de la Ville éternelle.
Dans le même temps, le préfet de la Maison pontificale alerte le doyen du collège des cardinaux, le cardinal Joseph Ratzinger, qui à son tour prévient les cardinaux, les ambassadeurs accrédités auprès du Saint-Siège puis les chefs d'Etat.
Cette procédure est désormais purement formelle. La majorité des fidèles apprendront en effet la nouvelle par les médias.
Jusqu'en 1903, lors du décès de Léon XIII, la mort était vérifiée à l'aide d'un coup porté sur le front du Souverain Pontife avec un marteau d'argent. Selon certains, cette tradition très ancienne n'a néanmoins été totalement abandonnée qu'après la mort de Jean XXIII en 1963.
[02 avril 2005]
Le Vatican dispose d'une procédure clairement établie pour vérifier la mort d'un pape. Le père Thomas Reese, rédacteur en chef d'America, une revue catholique, et auteur d'un ouvrage sur les arcanes du Vatican, en a décrit les étapes.
Dès que le Pape aura rendu l'âme, le préfet de la Maison pontificale, Mgr James Harvey, informera le «camerlingue», le cardinal Eduardo Martinez Somalo. C'est lui qui certifiera la mort du Souverain Pontife. Cette vérification ne peut se dérouler qu'en présence du maître des cérémonies pontificales, MgrPiero Marini, des prêtres et du secrétaire de la chambre apostolique. Ce dernier signe alors le certificat de décès.
Le camerlingue prévient ensuite le vicaire de Rome, le cardinal Camillo Ruini, qui se charge d'annoncer la nouvelle au peuple de la Ville éternelle.
Dans le même temps, le préfet de la Maison pontificale alerte le doyen du collège des cardinaux, le cardinal Joseph Ratzinger, qui à son tour prévient les cardinaux, les ambassadeurs accrédités auprès du Saint-Siège puis les chefs d'Etat.
Cette procédure est désormais purement formelle. La majorité des fidèles apprendront en effet la nouvelle par les médias.
Jusqu'en 1903, lors du décès de Léon XIII, la mort était vérifiée à l'aide d'un coup porté sur le front du Souverain Pontife avec un marteau d'argent. Selon certains, cette tradition très ancienne n'a néanmoins été totalement abandonnée qu'après la mort de Jean XXIII en 1963.
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