L'actualité attend Benoît XVI à ses rendez-vous avec les catholiques italiens
AFP, 27-05 14:58:33
Le pape Benoît XVI, qui a fait preuve d'une grande discrétion sur les questions d'actualité dans les premières semaines de son pontificat, a dimanche et lundi deux rendez-vous très attendus, deux semaines avant un référendum controversé sur la bio-éthique en Italie et le jour du référendum français sur la Constitution européenne.
Dimanche, pour son premier voyage pastoral hors de Rome, le pape se rend à Bari (sud) célébrer la messe de clôture du 24ème congrès eucharistique de l'Eglise italienne, et le lendemain, au Vatican, il rencontre les évêques italiens réunis pour leur assemblée générale annuelle.
Si son homélie de dimanche, centrée sur les questions spirituelles, pourrait comporter quelques allusions à l'actualité, Benoît XVI devrait être plus explicite le lendemain sur le sujet qui divise la société italienne: le référendum du 12 juin sur la procréation médicalement assistée.
Les électeurs sont appelés à voter pour l'abrogation ou le maintien d'une loi qui encadre très strictement la possibilité pour les couples stériles de recourir à la procréation médicalement assistée, en interdisant notamment le don d'embryons.
Au nom de la conception catholique du "respect de la vie de la conception à la mort naturelle", la conférence épiscopale italienne (CEI) a demandé aux électeurs de bouder les urnes, en souhaitant explicitement que l'absence de quorum invalide le scrutin.
La descente des prélats italiens dans l'arène politique a créé la confusion dans la classe politique, toujours respectueuse de la hiérarchie catholique mais troublée par cet appel à l'abstention jugé par certains peu citoyen. Tous les partis ou presque comptent leurs partisans du oui, du non et de l'abstention.
Le pape Joseph Ratzinger s'était montré aussi intransigeant sur la "défense de la vie" que son prédécesseur Jean Paul II lorsqu'il était un cardinal de la Curie, et depuis son élection il a plusieurs fois abordé ce thème dans ses interventions publiques.
"La liberté de tuer n'est pas une vraie liberté, mais une tyrannie qui réduit l'être humain en esclavage", avait-il déclaré le 7 mai devant le clergé romain, sans aller cependant plus loin que ce rappel des principes.
Benoît XVI s'est abstenu jusqu'ici de faire référence à l'actualité brûlante, avec une exception pour les troubles au Togo le 1er mai. Contrairement à l'espoir de certains Italiens, il n'a pas saisi l'occasion de l'angelus du dimanche place Saint-Pierre pour lancer un appel à la libération de Clementina Cantoni, la jeune coopérante italienne retenue en otage en Afghanistan depuis le 16 mai.
En plusieurs occasions, Jean Paul II avait été plus concret lorsqu'il le jugeait utile, appelant par exemple les électeurs italiens à voter pour l'abrogation d'une loi sur l'avortement en 1981.
Selon des sources vaticanes citées par les médias italiens, Benoît XVI pourrait sauter le pas lundi dans son discours devant les évêques italiens.
Dimanche, son voyage à Bari, port de l'Adriatique et lieu de rencontre entre les deux parties occidentale et orientale de la Méditerranée, pourrait aussi être l'occasion pour le pape de parler de l'Europe, au moment où les Français sont appelés à voter sur la constitution européenne.
Joseph Ratzinger a choisi son nom en référence à Saint Benoît, patron de l'Europe. Le patron de Bari est Saint Nicolas, vénéré aussi bien par les catholiques que par les orthodoxes, avec lesquels Benoît XVI souhaite favoriser la réconciliation.
Le pape Benoît XVI, qui a fait preuve d'une grande discrétion sur les questions d'actualité dans les premières semaines de son pontificat, a dimanche et lundi deux rendez-vous très attendus, deux semaines avant un référendum controversé sur la bio-éthique en Italie et le jour du référendum français sur la Constitution européenne.
Dimanche, pour son premier voyage pastoral hors de Rome, le pape se rend à Bari (sud) célébrer la messe de clôture du 24ème congrès eucharistique de l'Eglise italienne, et le lendemain, au Vatican, il rencontre les évêques italiens réunis pour leur assemblée générale annuelle.
Si son homélie de dimanche, centrée sur les questions spirituelles, pourrait comporter quelques allusions à l'actualité, Benoît XVI devrait être plus explicite le lendemain sur le sujet qui divise la société italienne: le référendum du 12 juin sur la procréation médicalement assistée.
Les électeurs sont appelés à voter pour l'abrogation ou le maintien d'une loi qui encadre très strictement la possibilité pour les couples stériles de recourir à la procréation médicalement assistée, en interdisant notamment le don d'embryons.
Au nom de la conception catholique du "respect de la vie de la conception à la mort naturelle", la conférence épiscopale italienne (CEI) a demandé aux électeurs de bouder les urnes, en souhaitant explicitement que l'absence de quorum invalide le scrutin.
La descente des prélats italiens dans l'arène politique a créé la confusion dans la classe politique, toujours respectueuse de la hiérarchie catholique mais troublée par cet appel à l'abstention jugé par certains peu citoyen. Tous les partis ou presque comptent leurs partisans du oui, du non et de l'abstention.
Le pape Joseph Ratzinger s'était montré aussi intransigeant sur la "défense de la vie" que son prédécesseur Jean Paul II lorsqu'il était un cardinal de la Curie, et depuis son élection il a plusieurs fois abordé ce thème dans ses interventions publiques.
"La liberté de tuer n'est pas une vraie liberté, mais une tyrannie qui réduit l'être humain en esclavage", avait-il déclaré le 7 mai devant le clergé romain, sans aller cependant plus loin que ce rappel des principes.
Benoît XVI s'est abstenu jusqu'ici de faire référence à l'actualité brûlante, avec une exception pour les troubles au Togo le 1er mai. Contrairement à l'espoir de certains Italiens, il n'a pas saisi l'occasion de l'angelus du dimanche place Saint-Pierre pour lancer un appel à la libération de Clementina Cantoni, la jeune coopérante italienne retenue en otage en Afghanistan depuis le 16 mai.
En plusieurs occasions, Jean Paul II avait été plus concret lorsqu'il le jugeait utile, appelant par exemple les électeurs italiens à voter pour l'abrogation d'une loi sur l'avortement en 1981.
Selon des sources vaticanes citées par les médias italiens, Benoît XVI pourrait sauter le pas lundi dans son discours devant les évêques italiens.
Dimanche, son voyage à Bari, port de l'Adriatique et lieu de rencontre entre les deux parties occidentale et orientale de la Méditerranée, pourrait aussi être l'occasion pour le pape de parler de l'Europe, au moment où les Français sont appelés à voter sur la constitution européenne.
Joseph Ratzinger a choisi son nom en référence à Saint Benoît, patron de l'Europe. Le patron de Bari est Saint Nicolas, vénéré aussi bien par les catholiques que par les orthodoxes, avec lesquels Benoît XVI souhaite favoriser la réconciliation.
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