Le pape ne donnera pas la bénédiction de l'Angélus
Le Nouvel Observateur
Jean Paul II a demandé à un de ses collaborateurs de donner "en son nom" sa bénédiction de l'Angélus aux fidèles réunis dimanche place Saint Pierre, pour la première fois depuis le début de son pontificat.
Pour la première fois de son pontificat, le Pape Jean Paul II, temporairement muet après avoir subi jeudi soir une trachéotomie, a demandé à un de ses collaborateurs de donner "en son nom" sa bénédiction aux fidèles réunis dimanche place Saint Pierre pour l'Angélus.
"Le texte du message du Saint Père sera lu demain par Mgr Sandri, qui conduira la prière mariale et donnera au nom du Saint Père la bénédiction apostolique aux fidèles Place Saint Pierre", a annoncé samedi 26 février le porte-parole du Vatican Joaquin Navarro-Valls, dans une déclaration écrite remise à la presse.
"Le Saint Père s'unira à la prière depuis sa chambre de l'hôpital Gemelli", a-t-il ajouté.
Jean Paul II ne se montrera pas à la fenêtre de ses appartements de la polyclinique, comme il l'avait fait lors de sa première hospitalisation au début du mois, a précisé le porte-parole adjoint du Vatican, le père Ciro Benedettini.
Risque d'infection
Le pape doit absolument éviter tout risque d'infection, notamment aux poumons, après l'intervention subie jeudi soir pour l'aider à respirer, ont insisté ses médecins.
C'est la première fois que le pape doit renoncer à donner personnellement sa bénédiction, souligne-t-on de source vaticane. L'archevêque argentin Leonardo Sandri, numéro trois du Vatican, officiera depuis le parvis de Saint Pierre, a-t-on précisé.
Jean Paul II, qui a été hospitalisé à neuf reprises et a subi sept interventions chirurgicales depuis le début de son pontificat en octobre 1978, a toujours prononcé ces paroles, même après avoir été grièvement blessé lors de l'attentat du 13 mai 1981.
La décision de confier à Mgr Sandri la responsabilité de prononcer cette bénédiction a été prise après consultation des principaux membres de la Curie, a-t-on appris de source vaticane. Le pape s'exprime par écrit. Un petit carnet et un stylo sont en permanence à portée de sa main, a indiqué son porte-parole.
"Troisième Vatican"
L'un des derniers visiteurs à se rendre samedi matin à l'hôpital avant l'annonce de cette décision a été le cardinal espagnol Julian Herrantz, juriste et président du Conseil pontifical pour l'interprétation des textes législatifs.
Mgr Herranz, membre de l'Opus Dei, une très influente congrégation, a reconnu ne pas avoir vu le pape.
Le cardinal italien Angelo Sodano, secrétaire d'Etat et numéro deux du Vatican, a pris ses quartiers au dixième étage de l'hôpital Gemelli où un appartement est réservé en permanence pour le pape et son plus proche collaborateur, l'archevêque polonais Stanislaw Dziwisz.
Jean Paul II a d'ailleurs surnommé la polyclinique son "troisième Vatican", les deux autres étant la Cité et Castelgandolfo, la résidence d'été des papes.
Le Vatican assure que le pape va bien, mais aucun bulletin de santé n'a été fourni samedi et l'absence du pape pour l'Angélus entretient l'inquiétude sur son état de santé réel.
Voix officielle
Jean Paul II avait été hospitalisé une première fois le 1er février. Cinq jours plus tard, le dimanche 6 février, il s'était montré à la fenêtre ouverte de son appartement de la polyclinique pour la prière de l'Angelus à midi, rassurant ainsi les fidèles.
Mgr Sandri, devenu depuis sa voix officielle, avait alors lu son message et prononcé la prière. Le pape avait ensuite tenté de donner sa bénédiction, mais sa voix s'était étranglée dès les premiers mots.
L'interruption du son pendant quelques secondes a fait penser à une manipulation et donné le sentiment qu'un enregistrement avait pris le relais.
Le porte-parole du Vatican, Joaquin Navarro-Valls, a démenti le recours à un tel artifice, mais les fidèles réunis Place Saint Pierre devant les écrans géants installés pour suivre la prière de l'Angélus avaient eu la surprise d'entendre la voix du pape avant de le voir apparaître à la fenêtre
Jean Paul II a demandé à un de ses collaborateurs de donner "en son nom" sa bénédiction de l'Angélus aux fidèles réunis dimanche place Saint Pierre, pour la première fois depuis le début de son pontificat.
Pour la première fois de son pontificat, le Pape Jean Paul II, temporairement muet après avoir subi jeudi soir une trachéotomie, a demandé à un de ses collaborateurs de donner "en son nom" sa bénédiction aux fidèles réunis dimanche place Saint Pierre pour l'Angélus.
"Le texte du message du Saint Père sera lu demain par Mgr Sandri, qui conduira la prière mariale et donnera au nom du Saint Père la bénédiction apostolique aux fidèles Place Saint Pierre", a annoncé samedi 26 février le porte-parole du Vatican Joaquin Navarro-Valls, dans une déclaration écrite remise à la presse.
"Le Saint Père s'unira à la prière depuis sa chambre de l'hôpital Gemelli", a-t-il ajouté.
Jean Paul II ne se montrera pas à la fenêtre de ses appartements de la polyclinique, comme il l'avait fait lors de sa première hospitalisation au début du mois, a précisé le porte-parole adjoint du Vatican, le père Ciro Benedettini.
Risque d'infection
Le pape doit absolument éviter tout risque d'infection, notamment aux poumons, après l'intervention subie jeudi soir pour l'aider à respirer, ont insisté ses médecins.
C'est la première fois que le pape doit renoncer à donner personnellement sa bénédiction, souligne-t-on de source vaticane. L'archevêque argentin Leonardo Sandri, numéro trois du Vatican, officiera depuis le parvis de Saint Pierre, a-t-on précisé.
Jean Paul II, qui a été hospitalisé à neuf reprises et a subi sept interventions chirurgicales depuis le début de son pontificat en octobre 1978, a toujours prononcé ces paroles, même après avoir été grièvement blessé lors de l'attentat du 13 mai 1981.
La décision de confier à Mgr Sandri la responsabilité de prononcer cette bénédiction a été prise après consultation des principaux membres de la Curie, a-t-on appris de source vaticane. Le pape s'exprime par écrit. Un petit carnet et un stylo sont en permanence à portée de sa main, a indiqué son porte-parole.
"Troisième Vatican"
L'un des derniers visiteurs à se rendre samedi matin à l'hôpital avant l'annonce de cette décision a été le cardinal espagnol Julian Herrantz, juriste et président du Conseil pontifical pour l'interprétation des textes législatifs.
Mgr Herranz, membre de l'Opus Dei, une très influente congrégation, a reconnu ne pas avoir vu le pape.
Le cardinal italien Angelo Sodano, secrétaire d'Etat et numéro deux du Vatican, a pris ses quartiers au dixième étage de l'hôpital Gemelli où un appartement est réservé en permanence pour le pape et son plus proche collaborateur, l'archevêque polonais Stanislaw Dziwisz.
Jean Paul II a d'ailleurs surnommé la polyclinique son "troisième Vatican", les deux autres étant la Cité et Castelgandolfo, la résidence d'été des papes.
Le Vatican assure que le pape va bien, mais aucun bulletin de santé n'a été fourni samedi et l'absence du pape pour l'Angélus entretient l'inquiétude sur son état de santé réel.
Voix officielle
Jean Paul II avait été hospitalisé une première fois le 1er février. Cinq jours plus tard, le dimanche 6 février, il s'était montré à la fenêtre ouverte de son appartement de la polyclinique pour la prière de l'Angelus à midi, rassurant ainsi les fidèles.
Mgr Sandri, devenu depuis sa voix officielle, avait alors lu son message et prononcé la prière. Le pape avait ensuite tenté de donner sa bénédiction, mais sa voix s'était étranglée dès les premiers mots.
L'interruption du son pendant quelques secondes a fait penser à une manipulation et donné le sentiment qu'un enregistrement avait pris le relais.
Le porte-parole du Vatican, Joaquin Navarro-Valls, a démenti le recours à un tel artifice, mais les fidèles réunis Place Saint Pierre devant les écrans géants installés pour suivre la prière de l'Angélus avaient eu la surprise d'entendre la voix du pape avant de le voir apparaître à la fenêtre
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