Le pape Benoît XVI défend les valeurs familiales en Espagne
LEMONDE.FR | 08.07.06 | 20h00 • Mis à jour le 08.07.06 | 20h00
A son arrivée à Valence, samedi 8 juillet, où il doit conclure la Rencontre internationale des familles, le pape Benoît XVI a défendu les valeurs positives de la famille dans un pays vivement critiqué par le Vatican pour s'être détourné de son héritage catholique.
Le souverain pontife, âgé de 79 ans, a été accueilli par des dizaines de milliers de personnes agitant des drapeaux aux couleurs du Vatican.
Dans l'avion qui le menait depuis Rome à la ville balnéaire, des journalistes lui ont demandé son opinion sur les réformes engagées par le gouvernement espagnol de José Luis Zapatero concernant notamment la légalisation du mariage homosexuel, la simplification des procédures de divorce ou l'enseignement catholique devenu facultatif à l'école. Le souverain pontife a souhaité délivrer un message positif, en parlant du "bonheur" et de "l'amour" de la vie de famille mais il a également affirmé que certains problèmes ne pouvaient pas être ignorés par l'Eglise catholique.
"UN HOMME ET UNE FEMME"
"Nous avons des familles qui s'aiment, qui sont heureuses, nous voulons souligner cette réalité, qui donne de l'espoir pour l'avenir", a-t-il déclaré. "Il est vrai qu'il y a certaines choses auxquelles la vie chrétienne doit dire 'non'. Nous voulons faire comprendre aux gens que la nature humaine veut que ce soit un homme et une femme qui soient faits l'un pour l'autre et pour donner un futur à l'humanité", a-t-il ajouté.
"Il faut mettre en lumière ces aspects positifs de façon à ce que les gens comprennent que l'Eglise ne peut pas accepter certaines choses mais qu'elle respecte en même temps les personnes et souhaitent les aider", a-t-il poursuivi.
L'Espagne est le premier pays de culture catholique à avoir accordé aux couples homosexuels les mêmes droits droits que les couples hétérosexuels, notamment concernant l'héritage et l'adoption. Cette réforme a fortement dégradé les relations entre l'Eglise espagnole et le président du gouvernement, José Luis Zapatero.
Avec Reuters
A son arrivée à Valence, samedi 8 juillet, où il doit conclure la Rencontre internationale des familles, le pape Benoît XVI a défendu les valeurs positives de la famille dans un pays vivement critiqué par le Vatican pour s'être détourné de son héritage catholique.
Le souverain pontife, âgé de 79 ans, a été accueilli par des dizaines de milliers de personnes agitant des drapeaux aux couleurs du Vatican.
Dans l'avion qui le menait depuis Rome à la ville balnéaire, des journalistes lui ont demandé son opinion sur les réformes engagées par le gouvernement espagnol de José Luis Zapatero concernant notamment la légalisation du mariage homosexuel, la simplification des procédures de divorce ou l'enseignement catholique devenu facultatif à l'école. Le souverain pontife a souhaité délivrer un message positif, en parlant du "bonheur" et de "l'amour" de la vie de famille mais il a également affirmé que certains problèmes ne pouvaient pas être ignorés par l'Eglise catholique.
"UN HOMME ET UNE FEMME"
"Nous avons des familles qui s'aiment, qui sont heureuses, nous voulons souligner cette réalité, qui donne de l'espoir pour l'avenir", a-t-il déclaré. "Il est vrai qu'il y a certaines choses auxquelles la vie chrétienne doit dire 'non'. Nous voulons faire comprendre aux gens que la nature humaine veut que ce soit un homme et une femme qui soient faits l'un pour l'autre et pour donner un futur à l'humanité", a-t-il ajouté.
"Il faut mettre en lumière ces aspects positifs de façon à ce que les gens comprennent que l'Eglise ne peut pas accepter certaines choses mais qu'elle respecte en même temps les personnes et souhaitent les aider", a-t-il poursuivi.
L'Espagne est le premier pays de culture catholique à avoir accordé aux couples homosexuels les mêmes droits droits que les couples hétérosexuels, notamment concernant l'héritage et l'adoption. Cette réforme a fortement dégradé les relations entre l'Eglise espagnole et le président du gouvernement, José Luis Zapatero.
Avec Reuters
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