Du nouveau du côté des relations sino-pontifcales
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CITE DU VATICAN, 20 jan 2007 (AFP) - Le Vatican a tendu samedi la main à la Chine, affirmant vouloir "la normalisation des rapports" et l'instauration "d'un dialogue respectueux et constructif" avec les autorités de Pékin pour le bien des catholiques fidèles au pape.
De hauts prélats, réunis au Vatican autour du bras droit du pape, le cardinal Tarcisio Bertone, pour une réunion sur l'état de l'Eglise catholique en Chine, ont fait état de "la volonté de poursuivre le chemin d'un dialogue respectueux et constructif avec les autorités gouvernementales, pour surmonter les incompréhensions du passé".
Les participants à cette réunion ont en outre "exprimé le souhait de parvenir à une normalisation des rapports, à différents niveaux, afin de permettre une vie fructueuse et pacifique à la foi de l'Eglise et de travailler ensemble pour le bien du peuple chinois et de la paix dans le monde", selon le communiqué.
Le Saint-Siège et la Chine n'entretiennent plus de relations diplomatiques depuis 1951 et la reconnaissance de Taïwan par le Vatican. Deux Eglises catholiques, comptant chacune plusieurs millions de fidèles, coexistent en Chine, l'une "patriotique" dépendant des autorités de Pékin et l'autre clandestine rattachée au Vatican.
Leurs rapports, déjà délicats, ont été mis à mal par la récente ordination en 2006 de trois évêques de l'Eglise "patriotique" sans l'aval du pape.
"Le plus grand obstacle aux relations diplomatiques entre le Vatican et la Chine est l'omniprésence de l'Association patriotique" qui contrôle l'Eglise officielle en Chine, affirme samedi l'agence d'information religieuse Asianews citant des catholiques chinois fidèles au pape.
L'Association, à travers ses milliers d'employés, exerce un contrôle "idéologique quasi-total" sur l'Eglise officielle et risque de "polluer les fondements dogmatiques du catholicisme", selon la même source.
Mais le Vatican semble avoir opté pour la diplomatie afin de tenter d'aider la communauté catholique chinoise qui lui est restée fidèle.
"Les problèmes ecclésiastiques les plus urgents et les plus graves et qui attendent des solutions adéquates" selon "les principes fondamentaux de la constitution divine de l'Eglise et de la liberté religieuse, ont été examinés à la lumière de la difficile histoire de l'Eglise en Chine", indique le communiqué.
Le pape Benoît XVI, qui n'a pas participé à cette réunion mais en a été "largement informé", a décidé dans ce contexte d'envoyer aux catholiques chinois une lettre, dont la teneur n'est pas précisée.
La réunion, qui s'est tenue sur deux jours et dont rien n'a filtré avant la publication du communiqué final, a également "pris acte, avec une profonde reconnaissance, du témoignage lumineux offert par les évêques, les prêtres et les fidèles qui, sans céder aux compromis, ont maintenu leur propre loyauté au trône de Pierre, parfois au prix de graves souffrances".
De nombreux religieux, fidèles au Vatican et au pape, ont été emprisonnés dans le passé par les autorités de Pékin.
Les hauts prélats se sont par ailleurs félicités du fait qu'"aujourd'hui, la quasi-totalité des évêques et prêtres est en communion avec le souverain pontife".
Jeudi, le journal de Hong Kong South China Morning Post avait affirmé que le pape avait donné son aval à la nomination de l'évêque du diocèse de Canton proposé par Pékin, Gan Junqiu, une information non confirmée par le Vatican.
"Grâce à une meilleure communication avec la Chine (...), le Saint-Siège a réussi à faire élire des évêques de son choix. Mais la situation reste précaire", conclut pour sa part Asianews.
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CITE DU VATICAN, 20 jan 2007 (AFP) - Le Vatican a tendu samedi la main à la Chine, affirmant vouloir "la normalisation des rapports" et l'instauration "d'un dialogue respectueux et constructif" avec les autorités de Pékin pour le bien des catholiques fidèles au pape.
De hauts prélats, réunis au Vatican autour du bras droit du pape, le cardinal Tarcisio Bertone, pour une réunion sur l'état de l'Eglise catholique en Chine, ont fait état de "la volonté de poursuivre le chemin d'un dialogue respectueux et constructif avec les autorités gouvernementales, pour surmonter les incompréhensions du passé".
Les participants à cette réunion ont en outre "exprimé le souhait de parvenir à une normalisation des rapports, à différents niveaux, afin de permettre une vie fructueuse et pacifique à la foi de l'Eglise et de travailler ensemble pour le bien du peuple chinois et de la paix dans le monde", selon le communiqué.
Le Saint-Siège et la Chine n'entretiennent plus de relations diplomatiques depuis 1951 et la reconnaissance de Taïwan par le Vatican. Deux Eglises catholiques, comptant chacune plusieurs millions de fidèles, coexistent en Chine, l'une "patriotique" dépendant des autorités de Pékin et l'autre clandestine rattachée au Vatican.
Leurs rapports, déjà délicats, ont été mis à mal par la récente ordination en 2006 de trois évêques de l'Eglise "patriotique" sans l'aval du pape.
"Le plus grand obstacle aux relations diplomatiques entre le Vatican et la Chine est l'omniprésence de l'Association patriotique" qui contrôle l'Eglise officielle en Chine, affirme samedi l'agence d'information religieuse Asianews citant des catholiques chinois fidèles au pape.
L'Association, à travers ses milliers d'employés, exerce un contrôle "idéologique quasi-total" sur l'Eglise officielle et risque de "polluer les fondements dogmatiques du catholicisme", selon la même source.
Mais le Vatican semble avoir opté pour la diplomatie afin de tenter d'aider la communauté catholique chinoise qui lui est restée fidèle.
"Les problèmes ecclésiastiques les plus urgents et les plus graves et qui attendent des solutions adéquates" selon "les principes fondamentaux de la constitution divine de l'Eglise et de la liberté religieuse, ont été examinés à la lumière de la difficile histoire de l'Eglise en Chine", indique le communiqué.
Le pape Benoît XVI, qui n'a pas participé à cette réunion mais en a été "largement informé", a décidé dans ce contexte d'envoyer aux catholiques chinois une lettre, dont la teneur n'est pas précisée.
La réunion, qui s'est tenue sur deux jours et dont rien n'a filtré avant la publication du communiqué final, a également "pris acte, avec une profonde reconnaissance, du témoignage lumineux offert par les évêques, les prêtres et les fidèles qui, sans céder aux compromis, ont maintenu leur propre loyauté au trône de Pierre, parfois au prix de graves souffrances".
De nombreux religieux, fidèles au Vatican et au pape, ont été emprisonnés dans le passé par les autorités de Pékin.
Les hauts prélats se sont par ailleurs félicités du fait qu'"aujourd'hui, la quasi-totalité des évêques et prêtres est en communion avec le souverain pontife".
Jeudi, le journal de Hong Kong South China Morning Post avait affirmé que le pape avait donné son aval à la nomination de l'évêque du diocèse de Canton proposé par Pékin, Gan Junqiu, une information non confirmée par le Vatican.
"Grâce à une meilleure communication avec la Chine (...), le Saint-Siège a réussi à faire élire des évêques de son choix. Mais la situation reste précaire", conclut pour sa part Asianews.
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