3.22.2005

Les six hommes qui dirigent le Vatican

Angelo Sodano, 77 ans, secrétaire d'Etat, né en 1927 à Asti (Italie). C'est lui qui, pendant la convalescence du pape, joue le premier rôle. Ancien nonce dans le Chili de Pinochet, il a été rappelé, en 1990, comme secrétaire d'Etat, numéro deux. C'est lui qui a mis en œuvre la politique du pape dans les guerres des Balkans, du Proche-Orient et de l'Irak.
Josef Ratzinger, 77 ans, préfet de la doctrine et doyen du Sacré Collège, né en 1927 en Bavière (Allemagne). C'est l'homme sur lequel le pape malade peut se reposer. Il a inspiré la plupart des grands documents doctrinaux et prises de position morales, tant controversées, du pontificat.
Giovanni-Battista Ré, 71 ans, préfet des évêques, né en 1934 près de Brescia (Italie). Il a fait toute sa carrière à la Curie où il fut promu, en 1987, comme "substitut" (numéro 3) par Jean Paul II. Ce grand commis s'est imposé comme le principal homme de confiance du pape dans ses voyages, la gestion au jour le jour, la relation avec le milieu politique italien.
Camillo Ruini, 74 ans, vicaire de Rome, né en 1931 près de Modène (Italie). Président de la conférence des évêques, il est le porte-parole de l'Eglise italienne sur tous les sujets de la vie politique de la péninsule.
Leonardo Sandri, substitut, 61 ans, né en 1943 à Buenos Aires (Argentine). Diplomate, il est devenu la "voix" du pape malade. Simple, chaleureux, on lui voit à Rome un grand avenir.
Stanislaw Dziwisz, secrétaire particulier de Jean Paul II, né près de Cracovie (Pologne) en 1939. Depuis le jour de l'élection de Karol Wojtyla le 16 octobre 1978, il partage la vie quotidienne du pape. Dans les appartements privés, comme à l'hôpital, c'est lui qui filtre tous les accès. Affable et ferme, il est le confident, le "chien de garde" qui a la confiance absolue de son maître.
-->