"Servir le Christ quoi qu'il en coûte"
LEMONDE.FR | 18.08.05 | 19h33 • Mis à jour le 18.08.05 | 19h59
e pape Benoît XVI a évoqué avec émotion, jeudi 18 août au cours de sa première adresse aux dizaines de milliers de pèlerins des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) venus l'accueillir sur les bords du Rhin à Cologne, son prédécesseur, "ce grand pape" qui "a su comprendre les défis auxquels les jeunes d'aujourd'hui sont confrontés". Jean Paul II "vous a aimés, vous l'avez compris et vous le lui avez rendu avec tout l'enthousiasme de votre âge", a-t-il dit aux jeunes catholiques qui ont grandi sous le pontificat du pape polonais. "Maintenant, tous ensemble, nous avons le devoir de mettre en pratique ses enseignements."
"Il faut, chers amis, savoir faire les choix nécessaires", a-t-il souligné. "Au cours de ces journées, je vous invite à vous engager sans réserve à servir le Christ quoi qu'il en coûte."
Comme un peu plus tôt, à son arrivée à l'aéroport de Cologne, devant le président allemand Horst Köhler et le chancelier Gerhard Schröder, Benoît XVI a souligné le rôle que le christianisme a joué en Allemagne, pays situé "au centre de l'Europe, d'une Europe qui doit beaucoup à l'Evangile et à ses témoins au cours des siècles".
Mais il a réservé son salut le plus chaleureux aux jeunes venus d'Asie, "représentants de ces foules innombrables de nos frères et sœurs en humanité qui attendent sans le savoir que l'étoile se lève dans leur ciel pour être guidés vers le Christ, lumière des Nations, et trouver en lui la réponse satisfaisante à la soif de leur cœur".
Le pape a étendu l'ambition missionnaire de l'Eglise à tous ceux "qui ne sont pas encore baptisés, qui ne connaissent pas encore le Christ ou qui ne se reconnaissent pas dans l'Eglise".
La seule mention au monde contemporain dans ce discours centré sur la foi catholique a été pour souligner la différence entre les attentes des hommes d'aujourd'hui et celles des rois mages, qui furent parmi les premiers témoins de la naissance du Christ selon la tradition chrétienne.
Les reliques des rois mages – auxquels se réfère le thème de ces JMJ ("Nous sommes venus l'admirer") –, sont conservées à Cologne. "Aujourd'hui nous ne cherchons plus un roi" [Jésus, roi des Juifs, attendu par les rois mages], a-t-il dit, "mais nous sommes préoccupés par l'état du monde et nous nous demandons : où puis-je trouver les critères pour ma vie, les critères pour collaborer de manière responsable à l'édification du présent et de l'avenir de notre monde ?" "Poser de telles questions signifie (...) chercher quelqu'un qui ne se trompe pas et qui ne peut pas se tromper, et qui est donc en mesure d'offrir une certitude forte pour permettre de vivre pour elle et, si nécessaire, aussi de mourir", a déclaré Benoît XVI.
Avec AFP
e pape Benoît XVI a évoqué avec émotion, jeudi 18 août au cours de sa première adresse aux dizaines de milliers de pèlerins des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) venus l'accueillir sur les bords du Rhin à Cologne, son prédécesseur, "ce grand pape" qui "a su comprendre les défis auxquels les jeunes d'aujourd'hui sont confrontés". Jean Paul II "vous a aimés, vous l'avez compris et vous le lui avez rendu avec tout l'enthousiasme de votre âge", a-t-il dit aux jeunes catholiques qui ont grandi sous le pontificat du pape polonais. "Maintenant, tous ensemble, nous avons le devoir de mettre en pratique ses enseignements."
"Il faut, chers amis, savoir faire les choix nécessaires", a-t-il souligné. "Au cours de ces journées, je vous invite à vous engager sans réserve à servir le Christ quoi qu'il en coûte."
Comme un peu plus tôt, à son arrivée à l'aéroport de Cologne, devant le président allemand Horst Köhler et le chancelier Gerhard Schröder, Benoît XVI a souligné le rôle que le christianisme a joué en Allemagne, pays situé "au centre de l'Europe, d'une Europe qui doit beaucoup à l'Evangile et à ses témoins au cours des siècles".
Mais il a réservé son salut le plus chaleureux aux jeunes venus d'Asie, "représentants de ces foules innombrables de nos frères et sœurs en humanité qui attendent sans le savoir que l'étoile se lève dans leur ciel pour être guidés vers le Christ, lumière des Nations, et trouver en lui la réponse satisfaisante à la soif de leur cœur".
Le pape a étendu l'ambition missionnaire de l'Eglise à tous ceux "qui ne sont pas encore baptisés, qui ne connaissent pas encore le Christ ou qui ne se reconnaissent pas dans l'Eglise".
La seule mention au monde contemporain dans ce discours centré sur la foi catholique a été pour souligner la différence entre les attentes des hommes d'aujourd'hui et celles des rois mages, qui furent parmi les premiers témoins de la naissance du Christ selon la tradition chrétienne.
Les reliques des rois mages – auxquels se réfère le thème de ces JMJ ("Nous sommes venus l'admirer") –, sont conservées à Cologne. "Aujourd'hui nous ne cherchons plus un roi" [Jésus, roi des Juifs, attendu par les rois mages], a-t-il dit, "mais nous sommes préoccupés par l'état du monde et nous nous demandons : où puis-je trouver les critères pour ma vie, les critères pour collaborer de manière responsable à l'édification du présent et de l'avenir de notre monde ?" "Poser de telles questions signifie (...) chercher quelqu'un qui ne se trompe pas et qui ne peut pas se tromper, et qui est donc en mesure d'offrir une certitude forte pour permettre de vivre pour elle et, si nécessaire, aussi de mourir", a déclaré Benoît XVI.
Avec AFP
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