Une journaliste américaine a été enlevée à Bagdad
LEMONDE.FR | 07.01.06 | 15h55 • Mis à jour le 07.01.06 | 15h55
Une journaliste américaine a été enlevée, samedi 7 janvier, à Bagdad et son interprète abattu. L'ambassade américaine a confirmé la disparition d'un représentant de la presse américaine, sans pour l'instant en préciser l'identité :"Un journaliste américain est porté disparu et cela fait l'objet d'une enquête".
Mais des sources de sécurité irakiennes ont affirmé que la personne enlevée était une journaliste et que son interprète avait été abattu par les hommes armés qui l'ont enlevée, dans le quartier Adl, dans l'ouest de la capitale.
Selon cette source, avant de succomber, cet interprète, un Irakien de confession chrétienne, a indiqué aux premiers soldats irakiens arrivés sur place que la journaliste enlevée était une Américaine.
Une autre source a indiqué que la journaliste avait été enlevée en se rendant chez l'homme politique sunnite Adnane al-Doulaïmi, pour une interview. Celui-ci a toutefois assuré n'avoir aucun rendez-vous avec des journalistes occidentaux au siège de son mouvement, le Congrès national du peuple d'Irak.
Des soldats américains sont arrivés sur les lieux et ont établi un cordon de sécurité autour du lieu de l'enlèvement, distant de quelques dizaines de mètres du siège du mouvement de M. Doulaïmi.
31 ENLÈVEMENTS DE JOURNALISTES
Il s'agit du 31e professionel de la presse à faire l'objet d'un enlèvement depuis 2003, selon les statistiques de l'ONG Reporters sans frontières basée à Paris.Cinq d'entre eux ont été tués par leurs ravisseurs (quatre Irakiens et l'Italien Enzo Baldoni). Les autres ont été relâchés sains et saufs. 23 enlèvements ont eu lieu à Bagdad ou dans les environs.
Cet enlèvement survient alors que le ministre des affaires étrangères britanniques, Jack Straw est en visite dans le pays. Arrivé vendredi 6 janvier à Bassorah, dans le sud de l'Irak où son pays a déployé quelque 8 000 hommes, il a notamment rencontré le premier ministre Ibrahim Jaafari et le président Jalal Talabani.
M. Straw a annoncé, au cours d'une conférence de presse avec M. Jaafari, son intention de rencontrer également des représentants des partis politiques qui contestent les résultats des législatives, donnant les chiites conservateurs en tête. Ces contestataires, réunis au sein d'un groupe appelé Maram, initiales arabes pour Congrès du refus des résultats des élections falsifiées, ont espéré la réussite de la mission d'observateurs internationaux venus à Bagdad pour évaluer les résultats du scrutin.
Avec AFP et AP
Une journaliste américaine a été enlevée, samedi 7 janvier, à Bagdad et son interprète abattu. L'ambassade américaine a confirmé la disparition d'un représentant de la presse américaine, sans pour l'instant en préciser l'identité :"Un journaliste américain est porté disparu et cela fait l'objet d'une enquête".
Mais des sources de sécurité irakiennes ont affirmé que la personne enlevée était une journaliste et que son interprète avait été abattu par les hommes armés qui l'ont enlevée, dans le quartier Adl, dans l'ouest de la capitale.
Selon cette source, avant de succomber, cet interprète, un Irakien de confession chrétienne, a indiqué aux premiers soldats irakiens arrivés sur place que la journaliste enlevée était une Américaine.
Une autre source a indiqué que la journaliste avait été enlevée en se rendant chez l'homme politique sunnite Adnane al-Doulaïmi, pour une interview. Celui-ci a toutefois assuré n'avoir aucun rendez-vous avec des journalistes occidentaux au siège de son mouvement, le Congrès national du peuple d'Irak.
Des soldats américains sont arrivés sur les lieux et ont établi un cordon de sécurité autour du lieu de l'enlèvement, distant de quelques dizaines de mètres du siège du mouvement de M. Doulaïmi.
31 ENLÈVEMENTS DE JOURNALISTES
Il s'agit du 31e professionel de la presse à faire l'objet d'un enlèvement depuis 2003, selon les statistiques de l'ONG Reporters sans frontières basée à Paris.Cinq d'entre eux ont été tués par leurs ravisseurs (quatre Irakiens et l'Italien Enzo Baldoni). Les autres ont été relâchés sains et saufs. 23 enlèvements ont eu lieu à Bagdad ou dans les environs.
Cet enlèvement survient alors que le ministre des affaires étrangères britanniques, Jack Straw est en visite dans le pays. Arrivé vendredi 6 janvier à Bassorah, dans le sud de l'Irak où son pays a déployé quelque 8 000 hommes, il a notamment rencontré le premier ministre Ibrahim Jaafari et le président Jalal Talabani.
M. Straw a annoncé, au cours d'une conférence de presse avec M. Jaafari, son intention de rencontrer également des représentants des partis politiques qui contestent les résultats des législatives, donnant les chiites conservateurs en tête. Ces contestataires, réunis au sein d'un groupe appelé Maram, initiales arabes pour Congrès du refus des résultats des élections falsifiées, ont espéré la réussite de la mission d'observateurs internationaux venus à Bagdad pour évaluer les résultats du scrutin.
Avec AFP et AP
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