7.07.2005

Pas de communion pour les catholiques qui soutiennent l'avortement (Vatican)

AFP 07.07.05 | 13h07

Les catholiques qui "soutiennent publiquement des choix immoraux comme l'avortement" sont en état de péché mortel et ne devraient pas accéder à la communion durant la messe, selon un document du Vatican.
Apporter son soutien politique à des candidats "ouvertement en faveur de l'avortement ou d'autres actes graves contre la vie, la justice et la paix", ou succomber à "la tentation de la corruption", est en totale contradiction avec les enseignements de l'Eglise, selon ce document préparatoire au prochain synode des évêques.
Le synode (assemblée consultative) se tiendra du 2 au 23 octobre au Vatican sur le thème de l'eucharistie, "source et sommet de la vie et de la mission de l'Eglise".
Décidée par Jean Paul II, la convocation de cette assemblée à laquelle participeront 250 évêques du monde entier a été confirmée le 12 mai par son successeur Benoît XVI.
Ce document de travail (en latin "Instrumentum Laboris") a été rédigé par le Vatican après consultation des quelque 4.500 évêques.
Il souligne l'importance pour l'Eglise catholique du "mystère eucharistique", au centre de la célébration de la messe, tout en mettant en garde contre certaines pratiques ou certaines confusions qui font perdre à cette célébration "le sens du sacré".
Le document relève une baisse de la participation à la messe dominicale "en particulier dans les pays où le processus de sécularisation est important" et où il n'est pas rare que le dimanche se transforme aussi en un jour de travail".
Il relève cependant des points positifs, comme l'augmentation du nombre de baptème d'adultes.
Le texte insiste sur "l'unité entre l'enseignement de l'Eglise et la vie morale", souvent oubliée "tant dans la sphère personnelle que dans celle plus vaste de la culture et de la vie sociale".
Le document du Vatican ne cite aucune situation précise, mais les évêques seront amenés à discuter de celles auxquelles ils se sont trouvés confrontés dans une période récente: légalisation des unions homosexuelles en Espagne ou référendum sur la procréation médicalement assistée en Italie.
Rendu public au moment même où Londres était frappé par plusieurs attentats terroristes, le texte souligne que les évêques se réuniront dans un contexte international marqué par "des actes de violence, de terrorisme et des guerres", par les ravages du Sida et le scandale de la faim.
"Cette dramatique réalité ne peut être absente de la réflexion" du synode, relève-t-il, en soulignant "la dimension missionnaire de l'Eglise".
Le document prend également en compte le souci oecuménique de l'Eglise exprimée à plusieurs reprises par Benoît XVI après Jean Paul II. Mais il rappelle que la célébration commune de l'eucharistie entre catholiques et non-catholiques n'est pas possible "tant que l'unité de la foi n'est pas réalisée".

Benoît XVI invité à se rendre en Israël

ROME, Mercredi 6 juillet 2005 (ZENIT.org) - Le premier ministre israélien Ariel Sharon a invité le pape Benoît XVI à se rendre en Israël, une nouvelle saluée par les journaux télévisés italiens.
La ministre israélienne de la Communication, Dalia Itzik, a en effet été reçue en audience privée par Benoît XVI au Vatican ce mercredi matin, avant l’audience générale, et elle lui a transmis l’invitation écrite de M. Sharon.
Le Vatican n’a fait aucun commentaire sur cette visite. Mais l’ambassadeur d’Israël près le Saint-Siège, M. Obed Ben Hur, a pour sa part annoncé que le pape a déclaré qu’il serait « très heureux » de pouvoir répondre à cette invitation.
Une nouvelle qui tombe au lendemain de la confirmation de la visite de Benoît XVI à Cologne en août prochain : c’était, avant la seconde guerre mondiale, la ville allemande qui comptait la plus importante communauté juive.
Ce sera la seconde visite d’un pape dans une synagogue depuis Jean-Paul II, à Rome en 1986. Dès son élection, le pape a tenu à adressser un message au grand rabbin de Rome et il a depuis reçu différents représentants du judaïsme, s’incrivant dans la continuité du dialogue tissé par Jean-Paul II.
Jean-Paul II s’est lui-même rendu en Israël en mars 2000, dans le cadre de son pèlerinage jubilaire en Terre Sainte. Il s’était notamment rendu au mémorial de la Shoah, à Yad vaShem et au Mur Occidental, dit « Mur des Lamentations », en fait mur de soubassement de l’ancien temple hérodien.
Jean-Paul II avait posé là la prière de pardon prononcée le 12 mars précédent en la basilique Saint-Pierre. La photo de ce geste a été choisie pour le timbre émis par les postes israéliennes à l’occasion du 85e anniversaire de la naissance du défunt pape, le 18 mai dernier.
Le 12 mars 2000, dans la basilique Saint-Pierre, le cardinal Edward Cassidy, alors président du conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens, a prononcé ce mea culpa pour les fautes commises "contre le peuple de l’alliance", Israël, en disant : « Prions pour que, dans le souvenir des souffrances endurées au cours de l’histoire par le peuple d’Israël, les chrétiens sachent reconnaître les péchés commis par nombre des leurs contre le peuple de l’alliance et des bénédictions, et ainsi purifier leur cœur ».
Après un temps de prière silencieuse, le pape avait à son tour fait cette prière qu’il a ensuite emportée à Jérusalem : « Dieu de nos pères, tu as choisi Abraham et sa descendance pour que ton Nom soit apporté aux peuples : nous sommes profondément attristés par le comportement de ceux qui, au cours de l’histoire, les ont fait souffrir, eux qui sont tes fils, et, en te demandant pardon, nous voulons nous engager à vivre une fraternité authentique avec le peuple de l’alliance. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur ».

7.06.2005

Israël invite le pape, selon lequel un voyage en Terre sainte est une «priorité»

AP | 06.07.05 | 20:01

CITE DU VATICAN (AP) -- Le Premier ministre Ariel Sharon a invité le pape Benoît XVI à se rendre en Israël et le souverain pontife a répondu qu'un voyage en Terre sainte constituait pour lui une «priorité», a déclaré mercredi l'ambassadeur israélien au Vatican, Oded Ben-Hur.
M. Sharon a formulé l'invitation dans une lettre adressée au Saint-Siège, a-t-il précisé. «J'ai déjà une longue liste d'engagements à visiter des pays étrangers mais Israël a une priorité», a répondu le pape, cité par l'ambassadeur. Aucune date n'a été fixée dans l'immédiat.
Benoît XVI, né en Allemagne, a poursuivi le rapprochement des catholiques et des juifs entamé par son prédécesseur Jean Paul II. AP

7.05.2005

Le pape Benoît XVI se rendra à la synagogue de Cologne lors des Journées mondiales de la jeunesse

AP | 05.07.05 | 19:25


CITE DU VATICAN (AP) -- Le pape Benoît XVI se rendra à la synagogue de Cologne où il dira des prières en hébreu lors des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) en août, a annoncé mardi le cardinal Joachim Meisner, archevêque de la ville.
Les dirigeants de la communauté juive allemande ont invité le pape qui a répondu «je viendrai», a précisé Mgr Meisner. Depuis son élection le 19 avril, Benoît XVI, né en Allemagne, a poursuivi le rapprochement des catholiques et des juifs entamé par son prédécesseur Jean Paul II, premier pape à se rendre à la Grande Synagogue de Rome, en 1986.
La communauté juive a salué le travail accompli en faveur du dialogue judéo-chrétien par le cardinal Joseph Ratzinger pendant de longues années au Vatican, avant son élection à la tête de l'église catholique.
Benoît XVI se rendra à Cologne du 18 au 21 août, un déplacement initialement prévu par Jean Paul II, décédé le 2 avril dernier à l'âge de 84 ans. AP

7.04.2005

Benoît XVI veut du concret

[Le Figaro, 04 juillet 2005]


Benoît XVI a demandé hier aux dirigeants du groupe des huit pays les plus industrialisés (G 8) d'adopter des mesures concrètes pour l'Afrique lors de leur sommet qui s'ouvre mercredi à Gleaneagles (Ecosse). «Je souhaite de tout coeur le succès de cette importante réunion et j'espère qu'elle poussera à partager de manière solidaire les coûts de la réduction de la dette et à mettre en actes des mesures concrètes pour éradiquer la pauvreté et aider à un vrai développement de l'Afrique», a déclaré le Pape après la prière de l'Angélus. Benoît XVI avait déjà appelé samedi les dirigeants du G 8 à lutter contre la pauvreté, dans un message lu lors d'un rassemblement organisé à Edimbour pour faire pression sur les pays riches avant leur sommet.
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