3.19.2005

DICHIARAZIONE DEL DIRETTORE DELLA SALA STAMPA DELLA SANTA SEDE, DR. JOAQUÍN NAVARRO-VALLS

Ad una domanda dei giornalisti circa notizie provenienti dall’Argentina riguardo a S.E. Mons. Antonio Juan Baseotto, Ordinario Militare, il Direttore della Sala Stampa della Santa Sede, Dr. Joaquín Navarro-Valls, ha così risposto:
Non faccio solitamente commenti su notizie di stampa.
Circa quanto annunciato dalle agenzie sui provvedimenti presi dal Presidente dell’Argentina nei confronti di S.E. Mons. Antonio Juan Baseotto, si rimane in attesa di una comunicazione ufficiale da parte argentina al Sommo Pontefice, che lo ha nominato Ordinario Militare.
Ovviamente, se si impedisse di esercitare il ministero pastorale ad un Vescovo legittimamente nominato dalla Santa Sede secondo le norme del diritto canonico e degli accordi vigenti, ci si troverebbe di fronte ad una violazione della libertà religiosa oltre che dei predetti accordi.

[00330-01.01]

[B0152-XX.01]

3.15.2005

Télévision : Les sorties du pape se suivent mais ne se ressemblent pas

par Dominique Dhombres

LE MONDE | 15.03.05 | 13h19


Le retour du pape au Vatican faisait l'objet d'un intéressant reportage, lundi 14 mars, dans le journal de 13 heures, sur France 2.
On voyait, comme sur toutes les autres chaînes, Jean Paul II quitter dimanche la polyclinique Gemelli, assis à l'avant d'une voiture à côté du chauffeur, et la fenêtre entrouverte. Mais le correspondant de France 2 à Rome, Gérard Grizbec, s'interrogeait sur ce nouvel épisode, venant après beaucoup d'autres.
"Il y a eu plusieurs phases dans la communication pour essayer de nous faire croire que tout allait bien. Avant l'opération, le pape avait du mal à parler pour la prière de l'angélus. Le Vatican a donc organisé un play-back. Et puis, il y a eu le défilé des hommes politiques et des cardinaux, nous donnant de bonnes nouvelles du Saint-Père, qu'ils n'avaient pas vu. Enfin, on a voulu donner beaucoup d'éclat aux sorties de l'hôpital, la première fois dans sa "papamobile", et dimanche en fixant une caméra de télévision à l'arrière du véhicule", disait-il.
Le metteur en scène de ce feuilleton planétaire est facile à identifier : il s'agit de Joaquin Navarro Valls, porte-parole du Vatican, un ancien médecin espagnol devenu journaliste, auteur d'une thèse sur la manipulation des médias.
A chaque fois, ou presque, un élément de surprise est inclus, pour retenir l'attention, ou faire passer le message, immuable celui-là, selon lequel le pape, malgré sa maladie et son grand âge, est en état de diriger l'Eglise. Alors qu'on ne l'attendait pas, Jean Paul II est ainsi apparu à deux reprises, à la fenêtre du 10e étage de l'hôpital Gemelli. Et les sorties se suivent mais ne se ressemblent pas. La première, plus solennelle, en "papamobile". La seconde, plus familière, à l'avant d'un véhicule ordinaire, pour signifier un retour à la vie normale plus tôt que prévu. Avec cette innovation, qui consiste à placer une caméra dans la voiture elle-même, afin de donner au téléspectateur un sentiment de proximité avec le pape.
Le risque, évidemment, est qu'un incident vienne perturber cette belle mécanique. Ce fut le cas lorsque l'enregistrement de la prière de l'angélus, destiné à remplacer la voix défaillante du pape, le 6 février, se révéla défectueux. Qu'à cela ne tienne. Joaquin Navarro Valls, qui est vraisemblablement l'organisateur de toutes ces merveilles, se contenta alors d'opposer le plus indigné des démentis.

  dominique dhombres  
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 16.03.05

3.14.2005

Le pape pourrait être intubé à vie

Le pape le 13 mars à midi Jean Paul II, qui est sorti de l'hôpital dimanche, pourrait être intubé de façon permanente estiment les médecins

Le souverain pontife, qui a subi une trachéotomie le 24 février, a besoin d'une canule pour respirer et est désormais plus exposé aux infections et devra se plier à des soins draconiens, selon le corps médical.

Jean Paul II a quitté dimanche soir l'hôpital pour regagner le Vatican, après une hospitalisation de 18 jours

"Il ne fait aucun doute qu'une personne qui respire par la trachée présente un risque infectieux théorique plus important (...) Les filtres naturels du nez et de la gorge ne sont plus là", a souligné lundi le Pr Roberto Philippo, spécialiste de la sphère oto-rhino-laryngologique à l'université de Rome.
Ce risque reste toutefois mesuré à condition que la canule, qui permet à Jean Paul II de respirer, reste propre et libre de toute sécrétion. Le personnel chargé de lui prodiguer ces soins devra ainsi redoubler de précautions et se familiariser avec l'appareillage nécessaire après une telle intervention.

Premiers mots du pape en public dimanche

Le pape, qui a prononcé dimanche ses premiers mots en public depuis sa trachéotomie à l'occasion de la prière de l'Angelus, avait les traits tirés à sa sortie de l'hôpital Gemelli dimanche soir.
A la mi-journée, lors de son apparition à la fenêtre de l'hôpital Gemelli de Rome pour la prière de l'Angélus, Jean-paul II a souhaité en italien "bon dimanche et bonne semaine" aux fidèles.
"Chers frères et soeurs, merci de votre visite", a-t-il ajouté, dans une brève adresse à la foule, retransmise par des hauts-parleurs. Sa voix était rauque et relativement ferme, même si son élocution était difficile.
C'était la première fois que Jean Paul II s'adressait directement aux fidèles depuis la trachéotomie qu'il a subie le 24 février, le privant provisoirement de l'usage de la parole.
Lors des deux précédents dimanches, le pape était apparu à la fenêtre de sa chambre d'hôpital, bénissant les fidèles du geste, mais il était resté silencieux.
Vendredi, le Vatican avait diffusé une vidéo dans laquelle on voyait Jean  Paul II prononcer avec difficulté, d'une voix peu audible, les paroles de la bénédiction et dire quelque mots de remerciement au cardinal tanzanien Polycarp Pengo, venu lui rendre visite.

Le Pape a regagné le Vatican

religion Après avoir prononcé hier ses premières paroles en public depuis son hospitalisation, le 24 février dernier

Le Vatican : Hervé Yannou
[LE FIGARO,14 mars 2005]

Après dix-huit jours d'hospitalisation et une trachéotomie, Jean-Paul II a regagné le Vatican dans la soirée d'hier. Attendu, ce retour a toutefois dépassé les prévisions les plus optimistes. Le porte-parole du Saint-Siège l'a annoncée quelques minutes après que le Pape eut prononcé quelques mots en public – pour la première fois depuis son hospitalisation le 24 février dernier. Joaquin Navarro-Valls a indiqué que le chef de l'Eglise catholique quittait la polyclinique Gemelli «en accord avec ses médecins», pour poursuivre sa convalescence au Vatican.
Hier, la traditionnelle prière de l'Angélus avait un goût de dernier rendez-vous devant les fenêtres du Pape à l'hôpital Gemelli. Contrairement aux deux dimanches précédents, Jean-Paul II n'est pas resté silencieux. A peine Mgr Leonardo Sandri avait-il fini de lire le message et la prière de l'Angélus sur la place Saint-Pierre, que sa voix a brutalement été coupée dans les haut-parleurs. On entendait alors la respiration saccadée du Pape. Les stores de sa chambre d'hôpital se sont ensuite écartés et il a prononcé ses premiers mots en public. «A tous, bon dimanche et bonne semaine.» D'une voix rauque, mais relativement compréhensible, il a remercié, salué et béni la foule agglutinée au pied de l'hôpital. Une délégation de sa ville natale, Wadowice, et quelque 240 membres de la Congrégation des légionnaires du Christ étaient venus guetter ces quelques mots, signe de son prochain retour au Vatican.
Jeudi dernier, Joaquin Navarro-Valls avait annoncé que le Pape serait rentré au Vatican pour le dimanche des Rameaux, le 20 mars, début de la semaine sainte. Mais sur avis de ses médecins, Jean-Paul II avait décidé de prolonger de «quelques jours» son séjour à l'hôpital. Pourtant, le lendemain, le Vatican diffusait les premières images du Pape accompagnées du son de sa voix. «Il pourrait sortir lundi ou mardi prochain», lâchait, samedi, Richard Nitschke, prêtre de la cité natale du Pape qui s'est rendu au chevet de Karol Wojtyla. Il tenait ses informations du secrétaire particulier du Pape, Mgr Stanislaw Dziwisz.
C'est toutefois un malade dont l'état de santé demeure très précaire qui rentre au Vatican. Jean-Paul II porte toujours la canule qui lui permet de respirer. Il reste ainsi très exposé aux risques d'infections et doit poursuivre ses exercices de réhabilitation respiratoire et phonique. Si, dans son message pour l'Angélus d'hier, le Pape a remercié les médias d'avoir permis aux fidèles du monde entier de l'accompagner durant sa seconde hospitalisation en moins d'un mois, les observateurs resteront plus que vigilants. C'est que, cette année, Pâques ne s'annonce pas comme les autres années au Vatican.
Pour la première fois, Jean-Paul II ne présidera aucune des grandes messes durant les célébrations pascales. Ce sont des cardinaux de la curie romaine qui le feront à sa place. Il décidera dans les prochains jours la manière dont il pourrait participer aux cérémonies. A priori, il devrait donner la bénédiction urbi et orbi le dimanche de Pâques à midi. Nul n'a encore été désigné pour le remplacer lors du traditionnel chemin de croix du Colisée. Le Pape pourrait en suivre les 14 stations à l'abri dans sa papamobile, ou encore apparaître aux fidèles par le biais de la télévision.

Le pape a regagné le Vatican dimanche

LEMONDE.FR | 13.03.05 | 13h47 • MIS A JOUR LE 14.03.05 | 00h49
La sortie d'hôpital de Jean-Paul II était prévu dans les prochains jours, mais pas si rapidemment.

Jean Paul II est rentré au Vatican dimanche 13 mars, après 18 jours à la polyclinique Gemelli et une seconde hospitalisation. Les traits tirés, le pape, âgé 84 ans, a quitté l'hôpital peu après 18 heures à bord d'un monospace gris clair où une caméra avait été installée permettant de voir en direct le pape saluer et bénir la foule massée sur le passage du véhicule.
Plus tôt, Jean Paul II avait gratifié les fidèles de quelques paroles en italien et en polonais. C'étaient ses PREMIÈRES PAROLES en public depuis la trachéotomie pratiquée le 24 février, pour pallier de graves troubles respiratoires et poser une canule, qu'il conserve pour l'instant.
Le souverain pontife poursuivra sa convalescence au Vatican, où l'attend une chambre ultra-médicalisée afin d'assurer une surveillance jour et nuit, et prévenir des risques d'infection pulmonaire.
Son retour au Vatican était attendu dans les prochains jours, mais pas aussi rapidement. Son porte-parole Joaquin Navarro-Valls s'était contenté de dire que le pape serait à nouveau chez lui pour Pâques, temps fort de la liturgie catholique qui débute avec le dimanche des Rameaux le 20 mars.

PREMIÈRES PAROLES

Suivant les médecins, qui lui conseillent de se ménager, le pape devra réduire au minimum sa participation aux célébrations de la semaine sainte. Il donnera sa bénédiction Urbi et Orbi ("A la ville et au monde") à midi après la messe du dimanche de Pâques, mais ses collaborateurs doivent présider la plupart des autres cérémonies, selon le programme publié par le Vatican.
Dimanche, au cours du traditionnel rendez-vous dominical avec les fidèles pour la prière de l'Angélus, Jean Paul II est apparu amaigri. Il s'est montré à la fenêtre de sa chambre d'hôpital et a prononcé ses premières paroles en public depuis l'opération qui l'avait privé provisoirement de sa voix.
"Chers frères et soeurs, merci de votre visite", a notamment dit le pape, qui s'est exprimé en italien devant un micro tenu par un de ses collaborateurs et a dit quelques mots en polonais. Il s'est exprimé d'une voix relativement ferme et intelligible, même si son élocution reste laborieuse et s'il a dû s'interrompre pour reprendre son souffle. Cette brève adresse était retransmise par des haut-parleurs à quelques milliers de pèlerins rassemblés place Saint-Pierre et à l'hôpital.

"JE M'ATTENDS À VOIR UN PROCHAIN PAPE"

L'annonce de sa sortie d'hôpital, suivant de peu son apparition, a surpris la foule émue de l'avoir entendu parler à nouveau. Plusieurs centaines de fidèles s'étaient massés en fin d'après-midi devant l'hôpital pour souhaiter à Jean Paul II un bon retour au Vatican, tout en ne cachant pas leur étonnement de le voir quitter le Gemelli plus tôt que prévu.
"On ne s'attendait pas à ce qu'il sorte aujourd'hui (...) mais le pape nous a habitués à tant de surprises, une de plus", s'est réjouit une religieuse. D'autres se sont montrés plus circonspects. "Je suis très étonné par le retour de Jean Paul II et j'espère qu'il ne rentre pas pour les mauvaises raisons. On se demande si à le faire rentrer aussi tôt (...) on n'essaie pas de cacher quelque chose", s'est interrogé Gian Maurizio de Fabritiis, un Romain habitant à proximité de la place Saint-Pierre. "Il est possible qu'il soit vraiment mieux, mais il est aussi beaucoup plus probable qu'il soit au plus mal. Dans les mois à venir, je m'attends à voir un prochain pape", a-t-il conclu, pessimiste.
Peu après le retour du pape au Vatican, les fenêtres de ses appartements se sont illuminées. La place Saint-Pierre, fermée pour son passage, a été rouverte au public et un millier de personnes se sont rassemblées sous les fenêtres du pape pour des chants et des saluts.
Dans un message, lu en son nom place Saint-Pierre par Mgr Leonardo Sandri en fin de matinée, Jean Paul II avait pris congé des médias qui ont suivi son hospitalisation en les remerciant. Il les a aussi appelés à se montrer "responsables" en fournissant une information "précise et respectueuse de la dignité de la personne humaine".

Avec AFP

3.13.2005

Le pape est rentré au Vatican

Le pape Jean Paul II est rentré aujourd'hui au Vatican à bord d'une voiture aux vitres teintées peu après avoir quitté la polyclinique Gemelli où il avait été hospitalisé il y a dix-huit jours à cause de difficultés respiratoires.

(Avec AFP.)
[13 mars 2005]

Le pape est arrivé à la tombée du jour par l'accès officiel de l'Etat du Vatican, en passant place Saint-Pierre puis sous un portail appelé «l'arche des cloches" gardé par deux gardes suisses qui se sont mis au garde-à-vous avec leurs hallebardes.
Le pape était assis à l'avant du véhicule, éclairé par la lumière du plafonnier afin d'être vu par des centaines de fidèles massés sur le parcours pour le voir. Jean Paul II les saluait de la main et les bénissait.
«Je suis très étonné par le retour de Jean Paul II et j'espére qu'il ne rentre pas pour les mauvaises raisons. On se demande si à le faire rentrer aussi tôt, deux ou trois jours avant la date officielle, on n'essaie pas de cacher quelque chose», a déclaré Gian Maurizio de Fabritiis, un Romain habitant à proximité de la place Saint-Pierre et venu par curiosité.
«Il est possible qu'il soit vraiment mieux, mais il est aussi beaucoup plus probable qu'il soit au plus mal. Dans les mois à venir, je vois un prochain pape», a-t-il conclu, très pessimiste.
«C'est une grande surprise, ça fait énormément d'impression d'être là quand le pape rentre enfin après ces semaines d'hospitalisation. Le seigneur doit lui donner encore beaucoup de force», ont affirmé Valeria et Paolo, un couple romain d'une trentaine d'années.
Selon Paolo, Jean Paul II «est rentré un petit peu trop tôt», mais pour Valeria, «le pape a senti que nous, les fidèles, nous avions besoin de lui au Vatican».
Peu après son retour, ses appartements se sont illuminés et la Place Saint Pierre a été rouverte au public. Un millier de fidèles se sont alors rassemblés sous les fenêtres du pape pour des chants et des saluts.
Une vingtaine d'enfants d'une chorale de Chicago ont chanté pour lui et l'une des petites filles, Angelica, 12 ans, s'est dite «très émue» d'être là.
Un groupe de jeunes mexicains a ensuite pris le relais et hurlé : «Jean Paul II, tout le monde t'aime».
Le pape avait quitté l'hôpital vers 18h15 heure locale, accompagné de plusieurs collaborateurs, dont une religieuse, et protégé par d'importantes mesures de sécurité.
Des agents couraient de chaque côté de son véhicule sur la rampe de sortie de l'hôpital où des centaines de personnes s'étaient massées pour le saluer à son départ.
Il avait abaissé un peu la vitre du véhicule, saluant et bénissant les gens de la main droite, tandis qu'une caméra à l'intérieur de la voiture filmait ses gestes.
Le pape avait les traits tirés, le visage marqué et semblait pâle après son hospitalisation.
Jean Paul II avait été hospitalisé d'urgence le 24 février en raison de difficultés respiratoires qui avaient nécessité une trachéotomie et avaient suscité des craintes pour sa vie en raison de son âge, 84 ans, et de la maladie de Parkinson dont il souffre. Il s'agissait de sa seconde hospitalisation depuis le 1er février.
-->