6.04.2005

Mgr Dziwisz, le secrétaire de Jean Paul II, n'a pas brûlé les notes du pape

AFP 04.06.05 | 19h40

Mgr Stanislaw Dziwisz, le fidèle secrétaire de Jean Paul II et son exécuteur testamentaire, a révélé dans une interview à la radio publique polonaise samedi qu'il n'avait pas brûlé les notes personnelles du pape, contrairement à sa dernière volonté.Mgr Dziwisz, nommé vendredi archevêque de Cracovie par le pape Benoît XVI, a déclaré qu'il s'agissait "d'une grande richesse qui doit être conservée pour la postériorité"."Tout sera strictement examiné et mis en ordre. Rien ne s'y prête à être brûlé. C'est un grand héritage, une grande richesse, de grands textes qui revêtent un caractère très diversifié. Il faut tout garder pour la postériorité", a-t-il déclaré.Selon Mgr Dziwisz, ces textes pourront servir dans le procès en béatification de Jean Paul II, ouvert par son successeur Benoît XVI.Il a dit qu'une fois répertoriés et mis en ordre, les notes manuscrites du pape, "assez nombreuses" devraient être rendues publiques.L'archevêque a révélé qu'il tenait au jour le jour un journal intime durant tout le pontificat de Jean Paul II. Il s'est dit prêt à le remettre aux historiens, notamment à des fins de béatification du pape polonais.Mgr Dziwisz, 66 ans, a été ordonné prêtre le 23 juin 1963 par celui qui était alors l'archevêque de Cracovie, Karol Wojtyla. Les deux hommes se seraient connus sur les pistes de ski de Zakopane, dans les hautes Tatras.Depuis, la vie de Stanislaw Dziwisz est restée liée à celle de son archevêque. Il est devenu en 1966 son secrétaire particulier et il l'est resté lorsque Karol Wojtyla est devenu pape en 1978.

6.03.2005

LETTERA DEL SANTO PADRE ALL’EM.MO CARD. JEAN-LOUIS TAURAN IN OCCASIONE DEL COLLOQUIO "CULTURA, RAGIONE E LIBERTÀ"ALL’U.N.E.S.C.O. , 02.06.2005

Pubblichiamo di seguito la Lettera del Santo Padre Benedetto XVI all’Em.mo Card. Jean-Louis Tauran, Archivista e Bibliotecario di Santa Romana Chiesa, in occasione del Colloquio "Cultura, ragione e libertà" che si tiene oggi a Parigi all’U.N.E.S.C.O.:
* LETTERA DEL SANTO PADRE

À Son Éminence
Monsieur le Cardinal Jean-Louis Tauran,
Archiviste et Bibliothécaire de la Sainte Église Romaine,

Je vous prie de bien vouloir transmettre mes cordiales salutations à toutes les personnes participant au Colloque «Culture, raison et liberté» qui se tient à Paris, pour commémorer la visite à l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture de mon vénéré prédécesseur, le Pape Jean-Paul II, le 2 juin 1980. Je tiens à saluer en particulier Monsieur Koïchiro Matsuura, Directeur général de l'U.N.E.S.C.O., me souvenant que l’organisation célèbre cette année le soixantième anniversaire de sa constitution. Je salue également M. Michael Omolewa, Président de la Conférence générale de l'U.N.E.S.C.O., l’ensemble de leurs collaborateurs et toutes les personnes accréditées auprès de cette institution.
Nous pouvons avoir aujourd’hui une immense reconnaissance envers le Pape Jean-Paul II qui, fort de son expérience personnelle et culturelle, a toujours souligné dans ses enseignements la place centrale et irremplaçable de l’homme, ainsi que sa dignité fondamentale, source de ses droits inaliénables. Il y a vingt-cinq ans, le Pape déclarait au siège de l’U.N.E.S.C.O. que, «dans le domaine culturel, l’homme est toujours le fait premier : l’homme est le fait primordial et fondamental de la culture» (n. 8). L’un des axes forts de sa réflexion devant cet «aréopage des intelligences et des consciences», comme il appelait alors ses interlocuteurs, ne fut-il pas de rappeler chacun de ses membres à sa responsabilité : «Construisez la paix en commençant par le fondement : le respect de tous les droits de l’homme, ceux qui sont liés à sa dimension matérielle et économique comme ceux qui sont liés à la dimension spirituelle et intérieure de son existence en ce monde» (n.22) ?
Annoncer la nouveauté libératrice de l’Évangile à tout homme, le rejoindre dans tout ce qui fait son existence et exprime son humanité, tel est le défi permanent de l’Église. Cette mission reçue par l’Église de son Seigneur rejoint fondamentalement votre projet et justifie hautement que le Saint-Siège ait toujours souhaité, par la présence d’un Observateur permanent, pouvoir prendre part à votre réflexion et à votre engagement. L’Église catholique continuera de le faire en mobilisant ses propres forces, qui sont avant tout de nature spirituelle, pour concourir au bien de l’homme dans toutes les dimensions de son être.
Dans un monde à la fois multiple et éclaté, mais aussi soumis aux fortes exigences de la mondialisation des relations économiques et plus encore des informations, il importe au plus haut point de mobiliser les énergies de l’intelligence pour que soient reconnus partout les droits de l’homme à l’éducation et à la culture, spécialement dans les pays les plus pauvres. Dans ce monde où l’homme doit apprendre de plus en plus à reconnaître et à respecter son frère, l’Église veut apporter sa propre contribution au service de la communauté humaine, en éclairant, d’une manière sans cesse approfondie, la relation qui unit chaque homme au Créateur de toute vie et qui fonde la dignité inaliénable de chaque être humain, de sa conception à sa fin naturelle.
Je salue les membres de la communauté universitaire et les enseignants qui participent à ce colloque, et je tiens à leur renouveler laconfiance de l’Église, les encourageant à persévérer dans leur tâche exigeante et exaltante du service de la vérité. J’invite tous les participants à ce colloque à mettre en œuvre une véritable politique de la culture, soucieuse de préserver les identités culturelles, souvent menacées par des rapports de forces économiques et politiques, mais aussi de promouvoir l’expression de la culture de l’homme dans toutes les dimensions de son être.
En saluant cordialement toutes les personnalités religieuses et civiles présentes à cette rencontre, j’invoque de grand cœur sur tous l’abondance des Bénédictions divines.

Du Vatican, le 24 mai 2005.

BENEDICTUS PP XVI

[00694-03.01] [Texte original: Français]

Mgr Stanislas Dziwisz nommé archevêque de Cracovie

ROME, Vendredi 3 juin 2005 (ZENIT.org) - Mgr Stanislas Dziwisz a été nommé aujourd’hui par le pape Benoît XVI archevêque de Cracovie. Il est allé se recueillir sur la tombe de Jean-Paul II disparu il y a deux mois, le 2 avril dernier.
Le siège de Cracovie étant cardinalice, Mgr Dziwisz pourrait être « créé » cardinal au prochain consistoire, le premier du pontificat de Benoît XVI.
Ce diocèse représente une population de plus de 1,6 million d’habitants, dont plus de 1,5 million de catholiques.
Mgr Dziwisz succède ainsi au cardinal Franciszek Macharski, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d’âge. Celui-ci avait lui-même succédé au cardinal Wojtyla.
Mgr Dziwisz a passé presque quarante ans de sa vie sacerdotale au service de Karol Wojtyla. Né en 1939 à Raba Wyzna, Mgr Dziwisz a été ordonné prêtre en 1963 par Mgr Wojtyla en la cathédrale de Cracovie.
De 1963 à 1965, il a travaillé comme vicaire à la paroisse de Maków Podhalawski. Il a obtenu la licence en théologie à la faculté de Cracovie (1967). En 1981, il a obtenu le doctorat en théologie à la faculté de théologie pontificale de Cracovie avec une thèse sur « Le culte de saint Stanislas évêque de Cracovie, jusqu’au concile de Trente ».
De 1966 à 1978 il a été le secrétaire particulier de l’archevêque de Cracovie, Mgr Karol Wojtyla.
Il a ensuite suivi le cardinal Wojtyla à Rome à partir de son élection comme Successeur de Pierre le 16 octobre 1978, et il est resté son secrétaire particulier jusqu’au décès de celui-ci, le 2 avril dernier.
Le pape Wojtyla avait lui-même conféré l’ordination épiscopale à son collaborateur le 19 mars 1998, lui donnant le siège titulaire de San Leone, et il l’avait nommé Préfet adjoint de la Maison pontificale. Il a été élevé à la dignité d’archevêque en 2003.
Il est l’auteur d’un mémoire sur l’attentat du 13 mai 1981 contre Jean-Paul II, sous le titre : « J’ai touché le mystère ». A ce sujet, Mgr Dziwisz avait d’ailleurs fait un récit circonstancié à André Frossard qui a repris le récit du secrétaire du pape dans son livre "N’ayez pas peur. André Frossard dialogue avec Jean-Paul II" (Robert Laffont, Paris, 1982). Le chapitre VI est consacré à "l’attentat" (pp.333-345, cf. ZF01051305). Présent dans la voiture du pape lorsque les coups de feu ont retenti, présent dans la salle d’opération, Mgr Dziwisz n’a pas quitté le pape pendant trois mois.
Le nouvel archevêque de Cracovie est aussi vice-président de la Fondation Jean-Paul II. Il est titulaire d’un doctorat honoris causa de l’université de Lublin.
Mgr Dziwisz a confié ce matin à Josef Polak, au micro de Radio Vatican : « En ce jour de ma nomination au siège de Cracovie, je voudrais partager certains souvenirs de mes années de formation au séminaire. Lorsque l’évêque Karol Wojtyla se rendait à la première session de Vatican II, il nous disait qu’il se rendait du tombeau de Saint Stanislas à celui de Pierre en emportant avec lui toute l’Eglise de Cracovie. Cette idée l’accompagnait toujours, lorsqu’il venait dans la Ville éternelle. Le souvenir de cet événement a résonné aujourd’hui dans mon cœur, au moment où je dois retourner à Cracovie, même si les circonstances ont beaucoup changé. Je sens que j’ai été envoyé du tombeau de Pierre à celui de Saint Stanislas. Et j’ai profondément confiance que le saint Père Jean-Paul II m’accompagnera dans ce voyage : je ne serai donc pas seul mais avec lui. Je voudrais tellement que la ville de Cracovie et tout l’archidiocèse m’accueillent comme un témoin fidèle du Saint-Père, que nous aimons tous tellement. C’est justement pour cela que j’ai aujourd’hui prié sur sa tombe ».

6.01.2005

 Benoît XVI confie la gestion de ses droits d'auteurs à la librairie vaticane

01/06/2005

Un communiqué du cardinal secrétaire d'Etat Angelo Sodano indique que le pape "a confié à la librairie éditrice vaticane l'exercice et la tutelle de tous les droits d'auteur et de tous les droits exclusifs d'utilisation économique des actes, oeuvres et écrits rédigés par le souverain pontife avant son élévation au trône de Pierre", lorsqu'il était encore le cardinal Joseph Ratzinger.
Un décret du cardinal Sodano précise encore que la librairie éditrice vaticane est chargée de l'exercice "de tous les droits moraux d'auteur et de tous les droits exclusifs d'utilisation économique, sans exclusion ni exception, de tous les actes et documents à travers lesquels le souverain pontife exercera son ministère".
Ces décrets visent notamment à prévenir les éditions "sauvages" des écrits du pape.
Les livres reproduisant les écrits ou les discours du cardinal Ratzinger, traduits en diverses langues dans divers pays, se sont multipliés depuis qu'il est devenu pape le 19 avril.
Les cinq livres écrits par son prédécesseur Jean Paul II, ou les ouvrages reprenant ses écrits ou ses discours, ont souvent été des succès de librairie dans le monde entier.

5.30.2005

Pour son premier voyage, Benoît XVI prêche le dialogue avec l'orthodoxie

LE MONDE | 30.05.05 | 14h06  •  Mis à jour le 30.05.05 | 14h06
BARI de notre envoyé spécial

En se rendant à Bari, dimanche 29 mai, pour conclure le 24e congrès eucharistique national italien, Benoît XVI voulait honorer un rendez-vous pris par son prédécesseur Jean Paul II. Ce premier déplacement du nouveau pape avait valeur de test.
Plus de 100 000 personnes patientaient sous l'ardent soleil des Pouilles, dans le port de Bari sur l'Adriatique, lorsque l'hélicoptère s'est posé. Accueil fervent, mais sans enthousiasme débordant. Le pape est apparu à l'aise et souriant, mais il ne s'est pas écarté d'un programme strictement minuté et limité à la célébration de la messe en plein air.
Venue en voisine de Lecce, Marisa Pignanelli disait sa confiance dans le pontificat qui commence : "Ce pape sera peut-être plus grand que le précédent. Il suffit d'écouter ce qu'il dit, sourit-elle. Il affirme la primauté de Pierre et la vérité de l'Eglise, mais aussi l'ouverture aux Eglises des autres."
Précisément, Benoît XVI a profité de son voyage à Bari, où reposent les reliques de saint Nicolas, un chrétien d'Asie mineure ayant vécu au IVe siècle - que vénèrent aussi bien les catholiques que les orthodoxes - pour confirmer son appel à une réconciliation des chrétiens divisés.
"Ici, à Bari, terre de rencontre et de dialogue avec les frères chrétiens de l'Orient, je voudrais réaffirmer ma volonté d'assumer l'engage-ment fondamental de travailler, avec toute mon énergie, à la reconstruction de la pleine et visible unité de tous les fidèles du Christ", a-t-il déclaré dans son homélie.
Ce passage a été longuement applaudi par la foule. Le thème de l'oecuménisme avait déjà été abordé, dans les jours précédents, par le Congrès eucharistique. Le cardinal allemand Walter Kasper, président du Conseil pour l'unité des chrétiens, avait émis l'idée d'organiser à Bari "un synode des évêques grecs et latins comme celui de 1098" (qui avait tenté de mettre fin au schisme de 1054).
Au cours d'une messe de deux heures, Benoît XVI a donc exhorté les fidèles à "prendre avec décision le chemin de l'oecuménisme spirituel, pour qu'il ouvre dans la prière les portes à l'Esprit saint, qui seul peut créer l'unité" . Il n'a pas dévié du thème choisi par le congrès de Bari - la célébration de l'eucharistie dominicale , défendant le repos du dimanche contre la "consommation effrénée". Et il a insisté : "L'eucharistie est le sacrement de l'unité. Malheureusement, les chrétiens sont divisés précisément dans ce sacrement." La présence de plusieurs religieux orthodoxes lors de la célébration, et surtout le fait que l'Evangile a été chanté en grec, ont constitué des symboles éloquents de la volonté du pape.
Il n'a pas abordé les thèmes d'actualité, comme le référendum qui divise l'Italie sur la fécondation médicalement assistée. L'Eglise s'est engagée dans la campagne en recommandant l'abstention, les 12 et 13 juin, pour faire échouer cette consultation d'initiative populaire en faveur d'une libéralisation de la législation. Le pape pourrait s'engager lors de la réunion annuelle des évêques italiens, les lundi 30 et mardi 31 mai.

Jean-Jacques Bozonnet
Article paru dans l'édition du 31.05.05

5.29.2005

Benoît XVI défend la messe dominicale à Bari

Le pape Benoît XVI a défendu le dimanche, «expression de l’identité chrétienne», contre la «consommation effrénée» et a renouvelé son engagement à travailler à l’unité de tous les chrétiens, en célébrant dimanche à Bari, dans le sud de l’Italie, sa première messe hors de Rome.

Avec AFP.
[Le Figaro, 29 mai 2005]

Plus de 150.000 fidèles, selon les organisateurs, ont assisté sous un soleil de plomb à la célébration qui clôturait le «congrès eucharistique» de l’Eglise italienne dont le thème était «sans le dimanche, nous ne pouvons pas vivre».
Les responsables religieux des Pouilles, région dont Bari est la capitale, annonçaient la semaine dernière 300.000 personnes pour cette messe que Benoît XVI a repris de l’agenda du pape Jean Paul II, décédé le 2 avril.
La chaleur écrasante, à l’origine de nombreux malaises, a contribué à anesthésier la foule, qui a cependant retrouvé un peu de dynamisme pour applaudir le pape lorsqu’il est passé parmi elle en papamobile pour regagner l’hélicoptère qui devait le ramener au Vatican.
Le pape allemand Joseph Ratzinger, fidèle au style qu’il a manifesté depuis son élection le 19 avril, a centré son homélie sur des thèmes spirituels, sans aucune allusion à l’actualité.
Le pape, évêque de Rome, n’a même pas évoqué la campagne pour l’abstention qui mobilise toute l’Eglise italienne, sous la houlette de ses évêques, contre un référendum sur la procréation médicalement assistée prévu dans la péninsule le 12 juin.
Les deux thèmes de l’homélie étaient imposés par l’événement —la défense du dimanche, journée où les catholiques célèbrent l’eucharistie (la messe) -- et par le lieu — Bari, port de l’Adriatique tourné vers l’Orient, où est enterré saint Nicolas, vénéré par les catholiques comme par les orthodoxes.
«Ici à Bari, ville qui abrite les reliques de Saint Nicolas et terre de rencontre et de dialogue avec les frères chrétiens d’Orient, je voudrais réaffirmer ma volonté d’assumer l’engagement fondamental de travailler avec toute mon énergie à la reconstruction de la pleine et visible unité de tous les fidèles du Christ», a-t-il déclaré.
Pour réunir les chrétiens, «je suis conscient que les manifestations de bons sentiments ne suffisent pas. Il faut des gestes concrets qui pénètrent les âmes et émeuvent les consciences», a-t-il ajouté en présence de plusieurs représentants orthodoxes.
«L’eucharistie est le sacrement de l’unité, mais malheureusement les chrétiens sont divisés précisément sur ce sacrement», a-t-il déploré, une allusion aux interprétations différentes de la communion parmi les chrétiens. Pour les catholiques, «le Christ est vraiment présent parmi nous» et pas de manière symbolique, a-t-il souligné.
Benoît XVI avait auparavant appelé les chrétiens à retrouver la signification spirituelle du dimanche face à la «consommation effrénée» et à «l’indifférence religieuse».
Le dimanche «est l’expression de l’identité de la communauté chrétienne, le sens de sa vie et de sa mission», a-t-il souligné, décrivant le «désert» d’un monde «marqué par la consommation effrénée, par l’indifférence religieuse, par un sécularisme fermé à la transcendance».
Il a rappelé que les premiers chrétiens étaient allés jusqu’au martyre pour défendre leur droit à se réunir le dimanche pour célébrer la messe.
Arrivé en hélicoptère vers 09H30 directement sur la zone portuaire de Bari aménagée pour la messe, Benoît XVI en est reparti par les mêmes voies vers 13H00 pour regagner le Vatican.
Il doit y recevoir lundi les membres de la conférence épiscopale italienne, réunis pour leur assemblée annuelle.
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