1.21.2005

Hitler : « Enlevez Pie XII », enquête de Salvatore Mazza dans « Avvenire » (3e partie)

2005-01-21

CITE DU VATICAN, Vendredi 21 janvier 2005 (ZENIT.org) – Un journaliste « vaticaniste » du quotidien italien « Avvenire », Salvatore Mazza, fait le point sur le projet d’Hitler de faire enlever le pape Pie XII. Nous traduisons cette troisième partie de l’enquête. (Pour la première partie, cf. Zenit, 19 janvier et pour la deuxième, Zenit, 20 janvier).

Hitler : « Enlevez Pie XII »

On a toujours dit que le nazisme tendait à se présenter comme une nouvelle religion. Mais il est intéressant à ce sujet de noter ce qu’a raconté dans ses mémoires, recueillies par Joseph Kessel, le Finlandais Félix Kersten, le masseur « aux mains miraculeuses » qui fut, tout au long de la guerre, l’ombre de Heinrich Himmler : « En mai 1940…, pour fuir ce paysage de destructions, Kersten chercha refuge dans la … bibliothèque de campagne de Himmler. C’est ainsi qu’il fit une découverte surprenante : tous les volumes étaient des ouvrages de religion. Le Véda, l’Ancien Testament, les Evangiles, le Coran… « mais ne m’avez-vous pas dit qu’un Nazi ne doit avoir aucune religion ? », demandai-je un jour à Himmler. « Certes », répondit ce dernier. « Et alors ? », demanda Kersten en désignant les volumes.
Voilà la réponse d’un Himmler « souriant » et « inspiré », rapportée par Kersten : « Non, je ne me suis pas converti. Ces volumes sont nécessaires à mon travail. Hitler m’a confié la tâche de préparer l’évangile de la nouvelle religion nazie… Après la victoire du Troisième Reich, le Führer abolira le christianisme et fondera sur ses ruines la religion germanique. Nous conserverons l’idée de Dieu, mais ce sera une idée vague… Le Führer se substituera au Christ comme sauveur de l’humanité. Ainsi des millions et des millions de personnes ne prononceront que le nom de Hitler dans leurs prières, et d’ici cent ans on ne connaîtra rien d’autre que la nouvelle religion… Vous comprendrez que pour ce nouvel évangile j’ai besoin de documentation ».
(fin)

1.20.2005

Tsunami : Statement by H.E. Archbishop Celestino Migliore,

Statement by H.E. Archbishop Celestino Migliore,
Apostolic Nuncio, Permanent Observer of the Holy See to the United Nations

Before the Plenary of the 59th General Assembly, on item 39:
Strengthening of the coordination of humanitarian and disaster relief assistance of the United Nations,
including special economic assistance: draft resolution (A/59/L.58)

New York, 18 January 2005

            Mr President,

My delegation would like to express once again its deepest condolences to the concerned countries and to add its support for those measures intended to strengthen emergency relief, rehabilitation and reconstruction, as well as prevention, in the wake of the Indian Ocean Tsunami disaster. 
          Since the very start of the emergency, His Holiness Pope John Paul the Second has expressed his deepest sympathy.  He has committed the agencies of the Catholic Church to act in a genuine gesture of solidarity to all people without exception in each nation touched by this enormous tragedy. 
          Our institutions and the Papal Representatives present in the affected countries went into action immediately.  Firstly, they gave out food and clothes as well as sheltering the affected populations.  Tragically, it has become clear that the most affected group has been young children, of whom at least fifty thousand were swept away, but there are also tens of thousands left orphaned.  For this reason we are placing special emphasis upon ways to bring help to surviving children in the zones worst affected. 
          In cooperation with the Pontifical Council Cor Unum, a very long list of Catholic agencies is already using funds from throughout the world, amounting to nearly five hundred million dollars, some of which is going into emergency aid and the rest into longer term projects through our local networks.  NGOs and other faith-based organisations in the field now need to be allowed to work directly with the populace; while the aid from multilateral funds should be distributed equitably between the affected regions without political, ethnic or religious bias, as well as in dialogue with the different stakeholders.
The extraordinary impact of the power of nature in a radius of thousands of miles has elicited an equally extraordinary response from the peoples and governments of the whole world in an outpouring of sympathy and solidarity rarely seen in recent times.  Such a swift and practical expression of global solidarity is surely a sign of the fundamental decency of the peoples of the world.  It is clear that there exists - regardless of the things that separate us - a deep sense of our shared humanity and fragility in the face of such terrible events. 
It seems clear that this is an emergency whose aftermath is going to last through the medium and long term, and so it is to be hoped that the solidarity of private citizens and governments alike will not die down once the world recovers from the initial shock of the calamity. 
Mr President, as well as strengthening emergency relief, rehabilitation and reconstruction mentioned in the resolution before this Assembly, the world’s nations should seize this opportunity and the good will generated by the world’s peoples so as to further important humanitarian goals on the broader agenda at this time.  There is now a sense of humanitarian momentum and we should not let it slip by.  So too, we owe it to all concerned to redouble efforts that will bring a rapid and just political solution in those areas still suffering from conflict.   
Moreover, some have expressed concern that the Tsunami disaster might distract attention from other issues, especially the concerns of the Small Island Developing States (SIDS) and this year’s review of the Millennium Development Goals (MDGs).  It is well known that twenty-five million people throughout the world still suffer bitterly due to largely man-made wars, disasters and mismanagement.  My delegation earnestly hopes, therefore, that this year will be one in which solidarity will be the hallmark of the political agenda in a way that will help all nations refocus on ways to achieve the development goals agreed upon at the start of this Millennium. 
Finally, Mr President, my delegation takes this opportunity to congratulate all those who have been so rapid and generous in their response to the Tsunami disaster, including the Secretary-General and the members of the agencies of this Organisation.  It now falls to the United Nations to become once again a great driving force, dedicated, courageous and humanitarian, as it is in the best moments of its history. 

Thank you, Mr President.

Confusion autour de la doctrine de l'Eglise espagnole sur l'usage du préservatif

Madrid : Diane Cambon
[Le Figaro 20 janvier 2005]


L'Eglise espagnole aura attendu moins d'une journée pour rectifier sa position sur l'usage du préservatif. Mardi soir, la conférence épiscopale espagnole avait créé la surprise en se démarquant pour la première fois de la doctrine officielle, en recommandant l'utilisation du préservatif «dans la prévention intégrale et globale du sida». Les déclarations du porte-parole et secrétaire générale espagnol, Juan Antonio Martinez Camino, réalisées à la suite d'une réunion avec le ministre de la Santé, Elena Salgado, avaient eu l'effet, hier, d'une mini bombe au sein du Vatican.
Rome a d'abord réagi avec scepticisme. Le haut prélat chargé de la santé au Conseil pontifical, José Luis Redrado Marchite, s'est montré très prudent vis-à-vis de ses «confrères» espagnols. Il a réitéré la position contraire du Vatican à l'égard de la «capote». «Un catholique cohérent devra rejeter le recours au préservatif, un moyen que la morale catholique condamne», a-t-il déclaré hier. Enfin, dans la soirée, la conférence épiscopale espagnole est revenue sur ces déclarations. «Nous n'avons jamais défendu l'usage du préservatif qui est contraire à notre morale, seule l'abstinence et la fidélité dans le couple sont dignes d'une bonne conduite», a assuré dans la soirée le porte-parole espagnol.
Ce changement d'attitude sur ce thème épineux semblait très surprenant de la part de l'Eglise espagnole. Il y a encore deux mois, le porte-parole espagnol avait mis en doute l'efficacité du préservatif, lors du lancement d'une campagne gouvernementale. Les pouvoirs publics «ne disent pas toute la vérité» sur la sécurité du préservatif, avait-il déclaré, suscitant de vives critiques du gouvernement, de scientifiques et d'associations de lutte contre le sida.
Depuis l'arrivée au pouvoir des socialistes en avril dernier, les relations entre l'Eglise espagnole, réputée conservatrice, et l'exécutif de José Luis Zapatero n'ont pas été au beau fixe. Notamment sur plusieurs dossiers phares de son programme de réformes sociales : assouplissement du divorce et de l'avortement, mariage homosexuel, suppression du caractère obligatoire de l'enseignement religieux à l'école publique, ou la recherche sur les cellules souches. L'approbation, prévue ce premier semestre, de la loi sur le mariage homosexuel a notamment déclenché les foudres de l'Episcopat espagnol, qui avait demandé en juillet dernier à ses ouailles de «promouvoir dans la rue la vision chrétienne».
Le ministre du Travail et des Affaires sociales, Jesus Cladera, qui s'était montré très enthousiaste vis-à-vis de la nouvelle attitude des prélats catholiques, a regretté ce pas en arrière : «L'Eglise venait de reconnaître le discours de la science et de reprendre conscience de la réalité sociale dans laquelle nous vivons». Selon un sondage du ministère du Travail, publié hier, l'écart entre la société et l'Eglise ne cesse de s'accentuer. La pratique de la religion catholique est en chute libre chez les jeunes espagnols, qui ne sont plus que 14,2% à aller à la messe régulièrement contre 28% en 2000.

« Hitler : Enlevez Pie XII », enquête de Salvatore Mazza dans « Avvenire » (2)

2005-01-20

CITE DU VATICAN, Jeudi 20 janvier 2005 (ZENIT.org) – Un journaliste « vaticaniste » du quotidien italien « Avvenire », Salvatore Mazza, fait le point sur le projet d’Hitler de faire enlever le pape Pie XII. Nous traduisons cette deuxième partie de l’enquête. (Pour la première partie, cf. Zenit, 19 janvier)

Hitler : « Enlevez Pie XII »

Le pape « devait être emmené au Nord et installé au château de Lichtenstein, dans le Würtemberg » (une localité dont les « rumeurs » de l’époque auraient estropié le nom, en confondant le « Château » avec la « Principauté du Lichtenstein ».
Dans le roman semi-autobiographique « Monte Cassino », l’écrivain danois Sven Hassel, ancien combattant du 27e bataillon disciplinaire de l’armée allemande, la Wehrmacht, raconte que l’opération « Rabat » (le nom de code selon Hassel) aurait été conduite par un bataillon des SS, qui auraient « sauvé » le pontife d’une attaque lancée contre le Vatican « par une bande de « partisans » (« résistants » italiens, ndlr) conduite par des juifs et des communistes », qui auraient été en réalité un bataillon disciplinaire allemand. Toujours selon Hassel, la nouvelle de « Rabat » avait suscité un tel trouble dans l’armée allemande que la Wehrmacht aurait immédiatement préparé un contre-plan pour défendre le pape.
Du point de vue historique, Hassel est sujet à controverse. Mais il faut cependant souligner que « Monte Cassino » a été écrit en 1968, c’est-à-dire avant que le rare matériel historique sur cet épisode ait été disponible. Et la coïncidence de nombreux détails de son récit avec ce qui a été ensuite publié est pour le moins singulière, peut-être assez pour faire considérer comme plausible au moins les détails relatifs au déroulement de l’action. Ils confirment en outre et de toute façon, comment, en dépit des démentis officiels – directs ou indirects – la « rumeur » quant à l’éventuelle séquestration du pape était bien vivante, et jour après jour plus forte partout. Si bien que l’ambassadeur du Brésil près le Saint-Siège, Ildebrando Accioly, rappelle Graham, « avait réellement pris l’initiative auprès des diplomates alliés résidant au Vatican, pour leur engagement à suivre le pape en exil, si jamais on en était arrivé là ».
Du reste, dans la reconstruction de Graham, les premières traces documentées de craintes concernant l’intention des nazis d’intervenir contre la papauté remontent déjà à 1941. En effet, le 6 mai de cette année-là, le secrétaire de la Congrégation pour les Affaires ecclésiastiques extraordinaires, Mgr Domenico Tardini, notait ce qui avait été précisément rapporté au pape le 25 avril, quelques jours après la rencontre à Vienne entre les ministres des Affaires étrangères d’Allemagne et d’Italie, Joachim von Ribbentrop et Galeazzo Ciano. Selon les informations reçues, le Reich « avait demandé à l’Italie de faire en sorte que le pape quitte Rome ‘parce que dans la nouvelle Europe, il n’y aurait pas de place pour la papauté’ ». Et le cardinal Egidio Vagnozzi a raconté que « depuis 1941, certains documents importants… qui se référaient aux relations entre le Vatican et le Troisième Reich … avaient été « microfilmés » et envoyés au délégué apostolique à Washington, Mgr Amleto Cicognani », et que « Pie XII avait fait cacher ses papiers personnels dans des doubles pavements près de ses appartements privés… (et) d’autres documents de la Secrétairerie d’Etat avaient été cachés dans des coins cachés des archives historiques ». Parce que « objectivement, on craignait le pire ».
En somme, le Vatican avait toujours pris la menace au sérieux. Du reste, la haine de Hitler envers Eugenio Pacelli, le diplomate raffiné qui n’avait jamais caché son aversion pour le national-socialisme, dès sa naissance, était tristement connue. Certes, dès son élection, toute la formidable machine de la propagande nazie s’était déchaînée contre le pontife : « L’élection du cardinal Pacelli n’est pas acceptée avec faveur par l’Allemagne parce qu’il s’est toujours opposé au nazisme’, écrivait, le 3 mars 1939, le Berliner Morgenpost, organe du mouvement nazi. Dès lors des articles méprisants, des vignettes vulgaires, des caricatures, le visaient quasi quotidiennement.
Mais il y avait quelque chose d'enraciné, de maladif. Ce qui explique peut-être mieux la volonté rageuse de Hitler d’enlever le pape, et de « faire déloger toute la « masnada » de p… » du Vatican, comme, selon Galeazzo Ciano, le chef du Troisième Reich, répétait « ouvertement ». En 1941, les armées germaniques déferlaient sur l’Europe. Le nazisme semblait irréfrénable et la gloire du Reich très proche. Et au mois de septembre, dans une lettre au délégué apostolique à Washington, Mgr Amleto Cicognani, Tardini mentionnait que quelques mois auparavant, en assistant aux célébrations de la Semaine Sainte dans la Chapelle Sixtine, un fonctionnaire allemand lui avait dit : « Les cérémonies ont été intéressantes. Mais c’est la dernière fois. L’année prochaine, on ne les célèbrera plus ». En janvier de l’année suivante, le cardinal Maglione se plaignit d’une menace analogue de la part du prince Otto von Bismark, ministre plénipotentiaire de l’ambassade allemande.
Qu’est-ce qu’il y avait derrière ?

(à suivre)

1.19.2005

L'Eglise espagnole dit oui aux préservatifs contre le sida
LE MONDE | 19.01.05 | 14h24


Madrid de notre correspondante

Le porte-parole de la puissante Conférence des évêques espagnole, Juan Antonio Martinez Camino, a déclaré, mardi 18 janvier dans la soirée, après avoir été reçu par la ministre de la santé, Elena Salgado, que les préservatifs "s'inscrivent dans le contexte d'une prévention intégrale et globale du sida". 42 149 personnes en sont mortes en Espagne et plus de 120 000 seraient infectées.
C'est la première fois que l'Eglise catholique espagnole reconnaît l'efficacité de l'usage des préservatifs contre le VIH. Toutefois, le représentant des évêques a nuancé cette nouvelle attitude : la position de l'Eglise, qui est "très intéressée et très préoccupée par ce grave problème", repose sur la stratégie dite "ABC" - sigle anglais pour : abstinence, fidélité, préservatif - proposée par le prestigieux journal médical The Lancet.
La réunion, dans la phase compliquée des relations entre le gouvernement socialiste et l'Eglise, depuis l'arrivée au pouvoir, en avril 2004, de José Luis Rodriguez Zapatero, a eu lieu à la demande du porte-parole des évêques pour "surmonter des polémiques contre-productives" et avancer "sur des positions communes" afin de pouvoir "collaborer de façon fructueuse". Il voulait aussi rectifier certaines "informations journalistiques" qui auraient déformé ses propos ("L'idéal est l'amour fidèle qui promeut la dignité des personnes et prévient les maladies") à propos de la campagne de prévention contre le sida, lancée en novembre 2004 par le gouvernement. Les opinions qu'il avait exprimées en faveur de l'abstinence et de la fidélité sont corroborées par les scientifiques, a-t-il fait remarquer.
Pour la ministre, l'abstinence, "bien sûr, efficace", n'est pas pour autant une proposition "réaliste" mais "une option personnelle qui ne correspond pas à la réalité pour une grande majorité de citoyens". La fidélité, a ajouté Mme Salgado, n'est pas non plus un moyen de prévention efficace pour beaucoup de femmes qui "contractent la maladie à cause du comportement des autres et à travers des relations hétérosexuelles avec leur mari ou leur compagnon. Pour ces femmes, ni le mariage, ni une union stable, ni la fidélité ne sont une protection contre le virus".

Martine Silber

AVVENIRE Herzog: grazie a Pio XII

Il diplomatico americano testimonia che la Resistenza tedesca non voleva condanne troppo forti del nazismo, per evitare rappresaglie ancora più devastanti

Su «il Giornale» di ieri viene pubblicata la lettera inedita che il 12 marzo 1946 Isaac Herzog, rabbino capo di Gerusalemme, scrisse a papa Pio XII, ringraziando per l'opera di difesa degli ebrei durante la persecuzione nazista e chiedendo che fossero le organizzazioni ebraiche a portare gli orfani nella terra di Israele. «Il Giornale» pubblica un ampio articolo di Andrea Tornielli in cui si ricorda tra l'altro che il 9 ottobre 1958, poche ore dopo l'annuncio della morte di Pio XII, Herzog, nel frattempo diventato rabbino capo di Israele, invia un telegramma alla Santa Sede. E ricorda proprio l'udienza avvenuta nel marzo 1946. «La morte di Pio XII - scrive Herzog - per commemorare Pacelli - è una grave perdita per tutto il mondo libero. i cattolici non sono i soli a deplorarne il decesso». «Ricordo l'udienza che mi fu concessa» scrive ancora ed ha parole di elogio per la personalità e gli ideali di Pio XII.

AVVENIRE «Io, a fianco di Pio XII»

INEDITI
Escono a giorni in Italia le memorie di Harold Tittmann, incaricato d’affari presso il Vaticano ai tempi della guerra

Il diplomatico americano testimonia che la Resistenza tedesca non voleva condanne troppo forti del nazismo, per evitare rappresaglie ancora più devastanti

Di Marco Roncalli

Tradotte dall'edizione americana del giugno scorso a cura del figlio Harold H. Tittmann III - che le ha legate con note familiari e storiche - arrivano in Italia le memorie di Harold H. Tittmann Jr., incaricato d'affari presso la Santa Sede nella seconda guerra mondiale, nonché assistente di Myron Taylor, il rappresentante di Roosevelt presso Pio XII.
Il memoriale di Tittmann - che prima della missione vaticana era stato consigliere dell'ambasciata Usa a Roma - s'intitola Il Vaticano di Pio XII. Uno sguardo dall'interno (Corbaccio, pagine 260, euro 15), in uscita il 27 gennaio e con prefazione di Sergio Romano, racconta il suo "confino" nell'ospizio di Santa Marta in Vaticano, dalla dichiarazione di guerra dell'Italia agli Usa nel '41 sino all'arrivo degli Alleati. Una «reclusione meno difficile di quanto mi era parsa a tutta prima», costellata di frequenti incontri con il segretario di Stato Maglione e con l'ingegner Galeazzi («il guardiano»), di appuntamenti settimanali con Tardini e Montini («più Montini di Tardini, perché mi sembrava avesse un rapporto più stretto con il Papa»), di udienze con Pio XII («forse una ogni quattro mesi nei due anni e mezzo di permanenza»), di tanto lavoro informativo («663 telegrammi»). Testimonianza di un diplomatico non cattolico, ma episcopaliano, queste pagine, dando conto delle relazioni tra Santa Sede e Usa (nate dall'incontro tra Pacelli e Roosevelt a Hyde Park nel '36), descrivono i tentativi diplomatici per evitare la guerra, l'indipendenza del Vaticano di fronte al nazismo, l'opera di solidarietà alle vittime del conflitto. Inoltre, se in appendice tocca alle carte già edite da Ennio Di Nolfo riportare i messaggi indirizzati alla segreteria di Stato americana (con la posizione vaticana verso il bolscevismo, il nazismo, il crollo del fascismo, il ritiro dei tedeschi, gli scambi e le liberazioni di prigionieri), non mancano nel volume - insieme a fatti noti - piccole rivelazioni o giudizi meritevoli d'app rofondimento.
Tittmann, ad esempio, cita un episodio del '41 del quale fu protagonista allorquando Roosevelt non più neutrale decise, «sulla base della emergenza nazionale», di congelare beni stranieri negli Usa: il 19 giugno fu segretamente accompagnato da Pio XII che gli parlò - al fine di evitarne il congelamento - non solo di conti speciali presso banche di New York gestiti da Spellman, ma anche di conti personali segreti che nemmeno l'arcivescovo di New York conosceva «usati esclusivamente per finalità caritative». Un altro episodio risale all'attacco di Hitler alla Russia nel '41, allorché nacque un problema con i cattolici americani per la Divini Redemptoris di Pio XI del '37, che proibiva qualsiasi aiuto ai bolscevichi. Sollecitato da Roosevelt, Pio XII non intervenne pubblicamente, dando però istruzioni al delegato apostolico Cicognani e all'arcivescovo di Cincinnati, McNicolas, per informare i fedeli sulle differenze tra regime comunista e popolo russo da aiutare.
Né manca in questo libro la complessa questione del "silenzio". Nel settembre '42, riferendo risposte di circoli vaticani Tittmann informa che «la Santa Sede è fermamente convinta che qualunque dichiarazione pubblica del Papa a condanna delle atrocità naziste non sortirebbe alcun bene… Non verrebbero salvate vite umane, ma al contrario il risultato sarebbe di immolarne molte di più». «Chi può dire cosa avrebbero fatto i nazisti nel loro spietato furore se le pubbliche denunce della Santa Sede li avessero provocati ulteriormente?», si chiede l'assistente di Taylor, senza tuttavia tacere più avanti la perplessità degli Alleati per il messaggio natalizio in cui il Papa condannò il nazismo senza esplicitare il dramma degli ebrei.
Spicca infine una nota di Tittman per Taylor del 4 giugno '45, dopo un suo incontro con l'antinazista Josef Muller: «Dice che durante la guerra la sua organizzazione antinazista in Germania ha sempre insistito affinché il Papa si astenesse da qualunque dichia razione pubblica che sottolineasse il ruolo dei nazisti e nella fattispecie li condannasse, raccomandando che i commenti del Papa si tenessero sulle generali…, perché se il Papa fosse stato più specifico, i tedeschi lo avrebbero accusato di cedere alle pressioni delle potenze straniere e questo avrebbe reso i cattolici tedeschi ancora più sospetti… e limitato la loro libertà di azione nell'opera di resistenza al nazismo».
«Non vi sono assolutamente indizi che il Papa fosse filofascista o filonazista; anzi sembra più vero il contrario», osserva Tittmann, che definisce Pacelli «uomo affascinante» senza voler «minimamente trascurare le sue immense qualità spirituali».

« Hitler : Enlevez Pie XII », enquête de Salvatore Mazza dans « Avvenire »

2005-01-19


CITE DU VATICAN, Mercredi 19 janvier 2005 (ZENIT.org) – Un journaliste « vaticaniste » du quotidien italien « Avvenire »), Salvatore Mazza, fait le point sur le projet d’Hitler de faire enlever le pape Pie XII. Nous traduisons de l'italien.

« Hitler : Enlevez Pie XII » (première partie)

« J’ai reçu de Hitler en personne l’ordre d’enlever Pie XII… », c’est ce qu’a affirmé, explique l’auteur, Karls friedrich Otto Wolff, « Obergruppenführer d’Etat majeur des SS et général des Waffen SS, ancien chef du secrétariat personnel de Heinrich Himmler et ensuite Höchster SS und Polizei-Führer (i.e. chef suprême des SS) en Italie, dans un mémoire écrit déposé le 24 mars 1972, sur les événements qui ont risqué de modifier le cadre des dernières années de la guerre. C’est un mémoire qui confirme l’idée hitlérienne peut-être la plus délirante : enlever Pie XII et « effacer » le Vatican. Sinon le christianisme.
Seulement du délire ? Il y a plus. Un projet médité pendant des années et mis au point dans le détail. Et auquel le témoignage de Wolff ajoute la pièce manquante, utile pour définir un chapitre de la seconde guerre mondiale qui jusqu’ici n’avait pas vraiment été mis au clair, et qui révèle une fois de plus combien la haine vouée par Hitler au pape Pacelli qu’il considérait comme « anti-national-socialiste » et « ami des juifs ». Le témoignage de Wolff, qui se trouve aujourd’hui dans les dossiers de la cause de béatification, a été recueilli en Bavière, à Munich, où s’est déroulé l’un des sept procès rogatoires pour la cause de Pacelli, (les autres, à côté du procès principal de Rome, ont écouté des témoins à Gênes, à Varsovie, Lisbonne, Montevideo, Berlin et Madrid). Depuis quelques années déjà, au mépris de l’histoire, et des reconnaissances qui étaient parvenues de partout en raison de son action en faveur des juifs, l’ombre diffamatrice du « Vicaire », la pièce de Rolf Hochhuth (1963) s’était projetée sur la figure de Pie XII.
Wolff avait déjà déposé au procès de Nuremberg, contre les criminels de guerre nazis, sur différents aspects du conflit en Italie. Il avait mentionné le fait que Hitler, au printemps 1943, avait déjà donné l’ordre de séquestrer le pape Pacelli, mais qu’à cette occasion, il avait réussi à détourner le Führer de ses intentions. Mais étrangement, comme le regrettait, en 1972, l’historien jésuite Robert Graham, à Nuremberg, justement, la question du projet d’enlèvement du pape n’a pas été approfondie. Wolff l’a pour sa part souligné en 1972 a Munich, en révélant qu’après le 8 septembre l’insistance de Hitler pour exécuter le plan devint chaque jour plus paroxystique.
Dans les premiers jours de mai 1944, au quartier général de Hitler, Wolff reçut probablement une forme d’ultimatum. En Italie, les événements se précipitaient et Hitler n’admettait plus de renvois ni de prétextes. Rentré à Rome, cependant, le commandant des SS demanda – peut-être par l’intermédiaire de l’ambassadeur Weizäcker qui était au courant du projet – de pouvoir rencontrer le pontife « pour le mettre au courant de questions graves et très urgentes concernant sa personne » selon la communication qu’il avait faite parvenir au pape. L’audience eut lieu le soir du 10 mai, à moins d’un mois de ce qui devait être la fuite des Allemands de Rome, dans la nuit du 4 au 5 juin suivant. Le général, en civil, fut accompagné au Vatican par le Supérieur des Salvatoriens, le P.Pancrazio Pfeiffer (qui, pendant toute la guerre a été la lunga manus de Pacelli dans son œuvre d’aide des juifs). En présence de Pie XII, Wolff rapporta les intentions de Hitler et il exhorta le pontife à être sur ses gardes parce que si lui n’avait en aucun cas l’intention d’exécuter de tels ordres, la situation était de toute façon confuse et hérissée de risques. Le pape demanda alors à Wolff, pour preuve de sa sincérité, de libérer deux condamnés à mort, ce que le général fit, le 3 juin (l’un des deux était Giuliano Vasalli).
Selon la reconstruction de Graham (qui n’était pas au courant du témoignage de Wolff à Munich), pour enlever Pie XII, on aurait mobilisé les SS, tandis que pour « mettre en lieu sûr », les archives du Vatican, ce sont les Kunsberg-Kommando, une organisation des mêmes SS spécialisées dans la classification de documents, qui en auraient été chargés.

1.18.2005

AVVENIRE Almeno due i piani nazisti per rapire Pio XII

Salvatore Mazza

Quando il generale delle SS Karl Wolff mise in guardia Pio XII sui progetti di Hitler per farlo rapire, molto probabilmente sapeva di non essere stato lui l’unico a ricevere l’ordine di eseguire quel piano. Il capo delle SS in Italia, infatti, quando la notte del 10 maggio del ’44 incontrò Papa Pacelli per rassicurarlo circa il fatto che lui comunque non avrebbe eseguito quell’ordine, lo esortò comunque a «stare attento» e a «non sottovalutare i rischi» in una situazione così «confusa» come quella che si stava vivendo in quel momento in Italia. Non si sa se, nella sua deposizione sulla vicenda resa nel 1972 al processo rogatorio svoltosi a Monaco di Baviera per istruire la causa di beatificazione di Pio XII, Wolff abbia parlato anche di questi altri aspetti della vicenda. Ma è difficile pensare che, per la sua carica e le sue responsabilità, non fosse al corrente della missione-lampo compiuta in Italia dal generale Wilhelm Burgdorf nel marzo del ’44, pochi giorni prima del bombardamento dell’abbazia di Montecassino e dello sfondamento del fronte meridionale da parte degli Alleati. Capo dell’ufficio del personale dell’esercito, Burgdorf era in realtà una figura sinistra e tra le più temute nella gerarchia nazista, tra i pochi ammessi nella cerchia di collaboratori più ristretta di Hitler (non a caso sarebbe poi morto il 3 maggio del ’45 nel bunker di Berlino). Burgdorf era "famoso" soprattutto per due degli incarichi che in genere svolgeva: riferire di persona ordini espressi del Fuehrer, e "invitare" chi era caduto in disgrazia a togliersi "con eleganza" di torno (fu lui in persona, per esempio, a comunicare a Rommel l’ordine di suicidarsi e ad accertarsi che l’eseguisse seduta stante). La sua improvvisa irruzione sul fronte meridionale – non seguita da nessuna "ondata" di suicidi – è da mettere molto probabilmente in relazione con gli ordini che, secondo le testimonianze dell’epoca, alcuni reparti della Wehrmacht ricevettero, di "proteggere" - ossia rapire – il Papa durante un’eventuale ritirata da Roma. Ordine anche questo, come quello ricevuto da Wolff, e come tanti alti impartiti da un Hitler sempre più delirante nell’ultimo anno di guerra (come quello di distruggere Parigi) che i destinatari, semplicemente, ignorarono.

L'archevêque de Mossoul relaché

L'archevêque catholique syriaque de Mossoul en Irak a été libéré aujourd'hui près de 24 heures après son rapt, alors qu'un ministre irakien a mis en garde contre les risques d'une «guerre civile» en cas de boycottage des élections du 30 janvier par la communauté sunnite.

(Avec AFP.)
[18 janvier 2005]


Parallèlement, les attaques des rebelles continuent. Une voiture piégée a explosé près du siège à Bagdad du principal parti chiite, le Conseil suprême de la révolution islamique en Irak (CSRII), tuant deux personnes et le kamikaze. Un policier a été tué à Baaqouba, au nord de Bagdad, alors que trois soldats américains ont été tués lundi dans la province rebelle d'Al-Anbar (ouest).
L'archevêque catholique syriaque de Mossoul, Mgr Basile Georges Casmoussa, enlevé lundi à Mossoul, a été libéré, a indiqué l'archevêque de Bagdad, Matti Matoka. «Il a été libéré et aucune rançon n'a été payée».
«Il est en bonne santé et n'a pas été maltraité», a-t-il ajouté, précisant que le nonce apostolique à Bagdad avait pu entrer en contact avec lui.
«Le pape se félicite du dénouement de ce rapt», a-t-il ajouté.
Moins d'une heure plus tôt, Mgr Matoka avait indiqué que les ravisseurs avaient réclamé 200.000 dollars. «Mgr Casmoussa a téléphoné ce matin à l'évêché de Mossoul pour dire qu'il était en bonne santé et que ceux qui l'ont enlevé réclament une somme de 200.000 dollars», avait-il dit.
«Ce sont des gens qui ont fait ceci pour de l'argent. Une mafia. Je ne sais pas si nous pouvons réunir cette somme. Nous essayons de voir si nous pouvons diminuer le montant. Mais je pense que si nous payons, il sera libéré», avait-il poursuivi.
Mgr Casmoussa, 66 ans, avait été enlevé «par des hommes armés qui l'ont jeté dans le coffre de leur voiture avant de prendre la fuite», a déclaré à l'AFP le père Faraj, de l'église chaldéenne de Mossoul, à 370 km au nord de Bagdad.
Mgr Casmoussa originaire de Karakoche en Irak a été ordonné prêtre en 1962, il a été nommé archevêque par le pape Jean Paul II le 8 mai 1999.
La communauté syriaque est composée de 35.000 fidèles concentrés dans la région de Mossoul. Cette ville compte en outre une autre communauté catholique, quelque 20.000 fidèles chaldéens, dont l'archevêque est Mgr Paulos Farai Rahho.

Un archevêque catholique enlevé à Mossoul

LEMONDE.FR | 17.01.05 | 21h46

Quelques heures après l'enlévement de monseigneur Casmoussa, le Saint-Siège a demandé sa remise en liberté immédiate. L'homme âgé de 66 ans, a été assailli et enlevé, alors qu'il s'apprêtait à monter dans une voiture.
L'archevêque de la communauté catholique syriaque de Mossoul, Basile Georges Casmoussa, a été enlevé lundi 17 janvier après-midi par des hommes armés alors qu'il s'apprêtait à monter dans sa voiture, a déclaré à l'AFP le père Faraj, de l'église chaldéenne de cette ville du nord de l'Irak. "Un groupe d'hommes armés circulant à bord de deux voitures a attaqué Monseigneur Casmoussa qui s'apprêtait à monter dans sa voiture en compagnie de son chauffeur dans le quartier Al-Chourta à Mossoul. Les assaillants ont maîtrisé Mgr Casmoussa et l'ont jeté dans le coffre de leur voiture avant de prendre la fuite", selon lui. Les assaillants ont "laissé le chauffeur sur le lieu de l'attaque" qui s'est déroulée à 17 heures locales (14 heures GMT), une heure avant le début du couvre-feu en vigueur à Mossoul, devenue un foyer de l'insurrection, a ajouté le père Faraj.
En annoncant la nouvelle, le porte-parole du Saint-Siège, Joaquin Navarro-Valls, a assimilé ce rapt à "un acte de terrorisme". Il n'a pas fourni de précision sur les circonstances de l'enlèvement, se contentant d'exiger la libération immédiate du prélat.

UNE COMMUNAUTÉ DE 35 000 FIDÈLES

"Nous avons été informé de l'enlèvement de l'archevêque de Mossoul, Mgr Basile George Casmoussa. Le Saint-Siège déplore cet acte de terrorisme et exige que le prélat soit promptement remis en liberté sain et sauf de manière à ce qu'il poursuive son oeuvre pastorale".
Mais le patriarche catholique chaldéen de Bagdad, Emmanuel Delly, joint au téléphone par l'agence des missionnaires Misna, a affirmé que Mgr Casmoussa avait été "enlevé alors qu'il sortait d'une maison où il s'était rendu en visite pastorale, dans son diocèse de Mossoul. Il a été embarqué à bord d'une voiture. Nous ne savons pas qui l'a enlevé, ni les raisons de ce geste". "Nous avons donné l'information au Vatican et maintenant nous faisons notre possible pour retrouver ses traces et nous espérons réussir à le sauver", a-t-il ajouté.
Mgr Casmoussa, originaire de Karakoche en Irak, est âgé de 66 ans. Ordonné prêtre en 1962, il a été nommé archevêque par le pape Jean Paul II le 8 mai 1999.
La communauté syriaque est composée de 35 000 fidèles concentrés dans la région de Mossoul. Cette ville compte en outre une autre communauté catholique, quelque 20 000 fidèles chaldéens, dont l'archevêque est Mgr Paulos Farai Rahho. Les chrétiens syriaques, du nom de la langue liturgique, ou syriens ou antiochiens, du nom du rite, sont rattachés au Patriarcat d'Antioche des Syriens. Ils se sont ralliés à Rome en 1783. La seconde communauté catholique de Mossoul, les chaldéens, ont également comme langue liturgique le syriaque, mais ils sont rattachés au Patriarcat de Babylone des Chaldéens. Les chaldéens se sont rattachés à Rome en 1681.
Sur une population de 22 millions d'Irakiens, les chrétiens sont environ 750 000 dont 60 % appartiennent à l'église chaldéenne. Le membre le plus connu des chrétiens chaldéens d'Irak était l'ancien vice-Premier ministre irakien Tarek Aziz, arrêté par la force multinationale présente dans son pays et en attente d'un jugement.

1.17.2005

Si l e n c e

Un document qui vient d'être découvert dans les archives américaines jette une nouvelle lumière sur la question des «silences», du pape Pie XII durant la seconde guerre mondiale. Il s'agit du compte rendu d'une rencontre de 40 minutes qui eut lieu le 30 décembre 1942 entre le pape et Harold Tittman, qui représentait les Etats-Unis auprès du Vatican. Ce document était classé jusqu'à présent «strictement confidentiel». Tittman ayant évoqué les atrocités commises par les nazis en Europe occupée, le pape répond qu'il «craint» que ces informations aient un fondement mais écrit Tittman «il m'a fait comprendre qu'il considérait qu'il y avait là une certaine exagération des faits à des fins de propagande».

Le pape préconise un « juste équilibre » pour l’intégration des immigrés

2005-01-16

« Affirmation de sa propre identité et reconnaissance de celle de l’autre »

CITE DU VATICAN, dimanche 16 janvier 2005 (ZENIT.org) – Pour une bonne intégration des immigrés il faut un « juste équilibre » entre l’affirmation de sa propre identité et la reconnaissance de l’identité de l’autre, a affirme le pape Jean-Paul II, ce dimanche, alors que l’Eglise célébrait la Journée mondiale du Migrant et du Réfugié.
Avant de réciter la prière de l’Angélus en présence de plusieurs milliers de pèlerins rassemblés place Saint Pierre, le pape a rappelé que dans son Message pour la Journée mondiale du Migrant et du Réfugié il avait « voulu souligner l’importance de l’intégration entre les peuples, qui demande un juste équilibre entre l’affirmation de sa propre identité et la reconnaissance de celle de l’autre ».
Le message, publié le 9 décembre dernier, a pour titre : « L'intégration interculturelle ».
« En tant que sentinelles, écrit Jean-Paul II dans ce message, les chrétiens doivent tout d'abord écouter l'appel à l'aide provenant de nombreux migrants et réfugiés, mais ils doivent ensuite promouvoir, à travers un engagement actif, des perspectives d'espérance, qui préludent à l'aube d'une société plus ouverte et solidaire. C'est à eux qu'il revient en premier de percevoir la présence de Dieu dans l'histoire, même lorsque tout semble encore plongé dans les ténèbres ».
« Je salue cordialement tous les migrants et forme le vœu qu’à travers le dialogue grandissent la sympathie et la compréhension entre les différentes cultures », a déclaré le Saint Père dans son allocution avant la prière de l’Angélus.
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